1. Un homme, une femme...


    Datte: 06/03/2021, Catégories: h, fh, freresoeur, dispute, vidéox, Oral pénétratio, Auteur: TomaN7, Source: Revebebe

    ... faire qu’une seule et même personne…
    — Et cette personne c’est Marie-Alice… dis-je, mais alors, avec qui je sors… Avec Marie non ? Ou bien…
    — Oui, reprend Marie, au début c’était avec moi…
    — Comment ça au début, ça veut dire que…
    
    Je reste quelques instants en silence, encaissant ce que je viens de comprendre.
    
    — Mais c’est quoi cette histoire de dingues ! Marie, tu as abusé de moi et toi Alice… Tu m’as violé !
    — C’est comme ça que tu vois notre relation, s’écrie Alice en fondant en larmes, comme une série de viols ?
    — Mais comment t’appelles ça, toi, lorsque quelqu’un couche avec un autre sans son consentement !
    — Calme-toi, je t’en supplie, crie Marie, elle aussi en larmes. Comment aurais-tu réagi si, dès le premier jour, je t’avais dit que l’on ne pourrait pas continuer ensemble si je ne te partageais pas avec ma sœur ?
    — Je t’aurais pris pour une folle ! Parce que c’est une demande de dégénérée mentale !
    
    Elles ne répondent pas, elles ne me regardent pas, elles sont enfermées chacune de leur côté dans leur tristesse. C’est sans doute sadique, mais ça me fait du bien de les voir comme cela, je suis tellement énervé contre elles, je suis persuadé que c’est tout ce qu’elles méritent. Pour enfoncer encore plus le clou, je le leur dis méchamment, avec des mots tranchants, brutaux. Cela les achève, leurs larmes redoublent, Alice trouve quand même la force entre deux sanglots de me dire de m’en aller si c’est ce que je veux. Oui, c’est bien ça, il faut que je ...
    ... quitte au plus vite cette maison de tarées !
    
    C’est furieux que je monte dans ma voiture ; c’est en larmes que j’en redescends une fois chez moi. Au fil des kilomètres, l’énervement a fait place aux regrets, puis les regrets à la douleur, puis la douleur à la tristesse. De grosses larmes coulent de mes yeux lorsque je grimpe l’escalier, je renifle bruyamment. Je croise une voisine qui me demande ce qui ne va pas, j’ai une réaction idiote envers elle : je lui réponds sèchement, en l’insultant. Je ne me rends pas compte de mes actes, je me sens complètement perdu. Arrivé chez moi, je déverrouille difficilement la porte, ma vue est troublée par les larmes, mes mains tremblent. J’allume ma chaîne, met le volume à fond. Je débouche une bouteille de whisky et la vide, les tripes secouées par les basses crachées par les enceintes.
    
    ***
    
    N’étant pas habitué à boire autant, j’ai été malade pendant la nuit, le réveil est brumeux. Lorsque j’ai complètement repris mes esprits, je me rends compte que je dois aller au boulot, que je suis déjà en retard de plusieurs heures. Mais je suis trop mal, physiquement à cause de l’alcool, psychologiquement à cause de la fin brusque de ma relation avec Marie-Alice. Rien que de me rappeler ce que ce prénom signifie, je suis de nouveau en colère contre elles. Contre moi-même aussi, je regrette amèrement mes paroles lors de cette soirée, je m’insulte intérieurement, ou même tout fort quelques fois, comme pour me dire ce que j’aurais peut-être mérité ...
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