1. La maîtresse vierge


    Datte: 04/03/2021, Catégories: f, fh, ffh, bizarre, vacances, amour, pied, chaussures, Masturbation intermast, fgode, préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, init, Auteur: Joker, Source: Revebebe

    ... avant de partir, elle disposait ses sabots face à la porte d’entrée. Le soir elle se trouvait face à face avec sa propre vérité, abandonnait sur place ses vêtements de ville et passait la soirée quasiment nue dans une tendre paresse ; puis elle s’allongeait sur son lit en appelant le plaisir tout en se forçant à l’immobilité. Ses mains résistaient plus ou moins longtemps à la tentation et libéraient la tension érotique accumulée pendant une journée entière. Dans ses phases d’attente elle revoyait régulièrement le visage de Daniel se profiler à l’arrière plan, sans qu’elle puisse juger si cette apparition la transportait ou la freinait dans ses élans.
    
    Le fait est qu’il avait dû se lasser : les coups de téléphone et les messages s’étaient espacés. Béatrice ayant pris ses distances par rapport à leur groupe d’amis, elle n’avait plus de nouvelles même indirectes. Or décidée à aller jusqu’au bout de ce voyage initiatique, elle s’interrogeait et souhaitait interpréter ses songes. Enhardie par ses expériences privées, elle se jeta à l’eau et décrocha son téléphone : peine perdue, la ligne sonnait dans le vide et Daniel qui avait horreur des répondeurs n’était pas équipé de ce dispositif. Qu’à cela ne tienne, elle se rappelait avoir griffonné son numéro professionnel.
    
    — Allô, oui, de la part de qui ? Non il n’est pas là pour l’instant. Voulez-vous que je prenne un message ? D’accord, je lui demande de rappeler le plus vite possible à ce numéro. Au revoir Madame.
    
    Béatrice ...
    ... avait insisté sur l’urgence, par défi, par gourmandise, pour mieux apprécier la réaction de Daniel. Il rappela effectivement une heure plus tard, la voix essoufflée au téléphone trahissant son empressement à rappeler.
    
    — Béatrice, ça va ? Que t’arrive-t-il ?
    
    Il s’attendait à des nouvelles graves et ne reçut en retour qu’une innocente et banale invitation à prendre le thé en fin d’après-midi. Surpris par la disproportion entre le côté pressant de l’appel et la futilité de l’objet il s’assura :
    
    — Tu es sûre que ça va ?
    — À 5h alors, reçut-il pour toute réponse.
    
    Aussi étrange qu’inattendu… cet appel était tellement désarmant qu’il ne réussit même pas à demander à Béatrice de programmer une autre date, car il allait devoir changer son emploi du temps pour se libérer ; et sous quel prétexte encore ? Leur petite aventure passée, il était tombé sous le charme d’une grande blonde romantique à qui il faisait une cour assidue.
    
    Le peu de sagesse qui habitait encore l’esprit de Béatrice la fit rougir de sa folie et elle perdit pied un instant.
    
    — Mais qu’est-ce que je fais là, qu’est-ce que je fais ? se répétait-elle.
    
    À 5 heures précises, il fit tinter le carillon de l’appartement de Béatrice, guettant les craquements du plancher sous les pas de son hôtesse. Il y eut un silence qui lui sembla interminable, un claquement de porte, un bruit de pas mesurés et la porte s’ouvrit en grand sans même que Béatrice ait regardé par l’œilleton. Angoissée par l’attente, elle avait ...
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