1. Hélène (36)


    Datte: 04/03/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... homme.
    
    Je me laisse aller contre lui. D’un seul coup, ma furie s’effondre, mon épuisement a gagné.
    
    Mes jambes me lâchent. Pierre m’accompagne au sol en me soutenant par la taille, il m’allonge doucement et délie la corde. Il desserre les boucles de mon corset et m’en débarrasse.
    
    Il libère ma bouche du mors qui la bride, il fait glisser les lunettes et enfin, il ouvre ma cagoule de cuir.
    
    Il me redresse, puis me soulève et me porte dans ses bras.
    
    Il m’allonge à plat ventre sur le divan d’un petit salon. D’une main, il écarte mes fesses, je me cambre pour faciliter l’accès à mon œillet. La fraicheur de la pommade calme les élancements de mon orifice, et ensuite la délicieuse sensation de l’étalement de l’onguent. Mais ma douleur doit être traitée en profondeur.
    
    — J’ai aussi mal à l’intérieur.
    
    — T’inquiète, je vais bien m’occuper de ce pauvre petit trou du cul.
    
    Il dépose une noisette de crème au milieu de mon étoile plissée. Puis il pousse la pommade d’un doigt dans mon rectum hypersensible. Ca me picote un peu, mais le massage délicat de mes parois internes chasse vite cette perception douloureuse et la remplace par une douce stimulation.
    
    Mon amant n’a glissé que le majeur pour éviter de dilater mon anus malmené, mais ce doigtage est royal, je commence à planer, mais le coquin se retire et me laisse sur ma faim.
    
    — Sadique, tu me frustes.
    
    — Il faut penser au reste me renvoie-t-il, et il ajoute.
    
    — Tu es interdite de sodomie pendant au moins ...
    ... quinze jours.
    
    — Pas d’enculage, mais comment vais-je faire, dis-je moitié ironique, moitié attristée.
    
    — Il te reste deux orifices. Et comme ça, ils ne pourront plus se plaindre que je les néglige.
    
    Ayant traité les urgences, mon masseur intime préféré me retourne. Il place un petit coussin sous ma nuque. Je ferme les yeux.
    
    Doucement, il m’enduit d’un gel. Il commence par le cou. Puis descend vers mes seins. Dans un murmure, je lui demande...
    
    — Chéri, n’en profite pas pour me peloter.
    
    — Je n’y pense même pas, ma belle, c’est uniquement thérapeutique, fait-il en me malaxant un téton.
    
    Je soupire d’aise. Je suis heureuse, pas seulement parce que je me fais tripoter, mais j’adore quand mon homme s’occupe de moi, et que je suis l’unique objet de son attention.
    
    Mais les meilleures choses ont une fin, mon amour m’assoit et m’emballe dans un peignoir tout doux.
    
    Il s’agenouille et me chausse mes escarpins. Et il me relève avec tendresse. Nous sortons dans le couloir.
    
    Je marche péniblement, mon chéri me soutient par la taille, le tissu éponge caresse mon corps meurtri.
    
    Au détour d’un corridor, nous croisons un curieux cortège : Béatrice, nue, sauf une paire de mules, les mains liées dans le dos, un collier. Elle est tenue en laisse par sa soumise, qui tient dans son autre main le martinet qui m’a servi tout à l’heure.
    
    — Où va-t-elle ?
    
    — Elle a perdu. Sa soumise va la fouetter. C’était l’enjeu...
    
    Je reste silencieuse un instant.
    
    — Je veux ...