1. Images du passé


    Datte: 01/03/2021, Catégories: fh, cérébral, tutu, Auteur: Janus Bozyeux, Source: Revebebe

    Un dimanche d’hiver,
    
    La neige n’a pas fondu, la nuit a été trop glaciale. Ce froid me donne envie de couette et nous dessous. Je vois ton corps presque nu, tu as encore tes bas noirs retenus par un joli porte-jarretelles. Leur sombre transparence appelle des caresses montant de tes mollets jusqu’à leur échouage sur le haut des cuisses, cette rupture entre le voile et la peau que j’aime embrasser.
    
    Tu prends ma bouche en nouant nos langues. Nos mains avides de l’autre jouent avec nos sexes. Il faut que je résiste, ne pas bander encore, attendre, ne pas te laisser me dominer. Ton minou si serré ne me mouille pas les doigts, tu te gardes. J’aime son fonctionnement surprenant, différent de ceux que j’ai connus. En amant attentif, j’observe les moindres réactions des femmes, que nous baisions ou faisions l’amour.
    
    Ai-je seulement baisé ? C’est difficile à dire. Parfois peut-être, quand je l’ai fait pour être courtois, sans en avoir envie, simplement pour montrer que toute femme est estimable et que je ne sais pas mettre de distance entre les difficultés d’être et moi. Toute souffrance me fait souffrir. Je suis un désespéré bien sûr, mais cela se gère, la méditation permet la résilience. Mes coïts ont-ils toujours été des actes d’amour ? Sans doute, enfin peut-être. Ce que je crois, c’est que j’ai toujours pensé à donner, plus qu’à recevoir. C’est sans doute pour cela que les vulves des femmes étaient mouillées quand ma main franchissait l’ultime limite de leurs petites ...
    ... culottes.
    
    Ta chatte, elle, est originale, elle reste fermée malgré ton désir, il faut ouvrir tes lèvres pour qu’enfin coule ta cyprine. Elle ne laisse pas plus couler mon offrande, tu gardes tout en toi. Mais quel bonheur ! Cela prolonge le déshabillage amoureux. Tu donnes une étape supplémentaire, il faut obtenir la preuve que tu attends, que tu espères ma main, ma langue, ma queue, que tu veux pour un temps te soumettre à ma loi. Serai-je digne d’être le maître ? Je sais que tu te battras, tu me branleras, tu me suceras, tu embrasseras ma poitrine en frottant tes seins opulents sur le gland, arriverai-je à contenir la bandaison ? Tu es une ennemie redoutable, je ne suis pas toujours parvenu à résister et tu t’es régalée du foutre de ma défaite, tu en as aspiré la moindre goutte, ta bouche m’a fait demander grâce de trop de jouissance insupportable, ne me laissant que le bonheur de savoir qu’ainsi je resterai en toi tant que tu vivras, que quoi qu’il advienne, nous serons reliés.
    
    Les hommes parlent souvent de cul entre eux, et tout aussi souvent ils se vantent alors que presque tous n’ont connu que peu de sexes féminins. J’écris sexes parce que l’être humain de ce genre leur fait peur, que savent-ils des femmes ? Rares sont ceux qui ont vu la mine grave sur les visages des amantes au moment où elles boivent le sperme de leur homme, alors ils fantasment, ils inventent. Moi, je n’ai que très rarement vécu l’inverse. Et encore, quand elles ne le buvaient pas, elles le ...
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