1. Le Chevalier Pervers 02


    Datte: 26/02/2021, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byDesonrage, Source: Literotica

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    Je me relevais. Le choc m'avait secoué. L'autre combattant descendait de son cheval, à l'opposé. Il m'avait bousculé de la lance et j'avais durement atterri sur le dos. L'autre avait choisi l'épée et le bouclier. Je me levais lentement et marchait jusqu'à mon écuyer du jour, un vieux garde du nom de Gerbot. Il me tendit ma lame avec un air soucieux. Je revins vers mon adversaire. Il portait une tenue resplendissante, un bouclier rouge orné d'un lion d'or. Il chargea mon vieil écu cabossé de tout son poids. Je me dérobais à l'impact et abbattis mon arme à la volée sur la sienne. Sa lame se brisa avec un tintement froid. Il se tourna vers moi et je lui fis signe d'aller chercher son arme de rechange. Il choisit le fléau d'arme et chargea en faisant tournoyer la boule hérissée de pointes. Je n'avais pas peur. Le choc de la sphère secoua mon bras de bouclier. Je lui fauchais la jambe d'appui et l'envoyais embrasser la poussière. J'écartais le fléau du bout de la botte et me reculais. Le chevalier d'Erval se redressa, posa son écu et prit sa troisième arme, une hache à deux mains. Je pris la mienne. Et cette fois ci, je chargeais. La hache trouva la sienne et bascula sous l'impact pour que le pied gainé de fer frappe mon adversaire en plein dans sa visière. Celle-ci se tordit sous l'impact et du sang jaillit. Je me dressais en brandissant mon arme avec un cri de victoire.
    
    Le chevalier d'Erval vint me voir le soir, alors que je buvais une coupe de vin. Il portait un linge ...
    ... sur son nez brisé dans notre opposition. Il voulait discuter rançon. Il me devait une forte somme, après sa défaite. Il se demandait si un paiement en plusieurs fois s'envisageait. Je le regardais avec morgue et lui répondis que si sa charmante épouse venait me porter sa rançon et restait avec moi pour la compter, je ne m'apercevrais pas qu'il en manquait la moitié. Il se leva sans répondre.
    
    Des coups discrets retentirent dans ma porte. J'ouvris. Sous un chapeau pointu de faible hauteur elle ouvrait de grands yeux noirs qui contrastaient avec ses cheveux clairs. Je m'effaçais pour la laisser entrer.
    
    -Bonsoir, dame Mervie. Dis-je.
    
    Elle me répondit d'une voix presque inaudible. Je lui pris le sac d'or de la main et le posais sur la table.
    
    -Vous ne comptez pas? S'étonna -t'elle.
    
    Je haussais les épaules. Je lui enlevais son chapeau et tirait sur son épingle à cheveux. Une cascade au reflets dorés tomba sur ses épaules. Je tournais autour d'elle comme un loup. Je me léchais les lèvres en songeant au festin qui m'attendait. Elle gardait la tête inclinée et soupirait. Je délaçais sa robe. Le tissu bleu glissa, dévoilant une épaule pâle. Je fis descendre l'étoffe qui se roula sur la taille fine de la belle. Elle avait des seins hauts et pointus et un ventre plat, très à l'opposé de mon épouse, beaucoup plus ample. Je posais mes mains sur ses hanches et appuyais pour faire tomber sa robe. Elle avait des fesses rondes et une touffe noire fournie. Je lui glissais un doigt ...
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