1. Sébastien n'était pas l'homme qu'elle croyait


    Datte: 26/02/2021, Catégories: fh, amour, pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... nue.
    
    — Depuis le début, je cherchais comment te remercier pour tout ce que tu faisais pour moi : m’embaucher, moi une fille, me former, me faire confiance. Et puis devant tant de gentillesse, je suis tombée amoureuse de toi, mais tu ne me remarquais pas.
    — Mais je n’ai rien fait d’extraordinaire. C’est toi qui as été parfaite dans ton travail. C’est vrai, je te voyais comme un bon ouvrier, pas comme une femme, mais maintenant si ! ajoute-t-il en riant.
    
    Après leur repas, ils ont déplié le canapé et à nouveau se sont aimés. Au matin, c’est le bruit de la rue qui les réveille. Corinne se fait une joie de garder son amant toute le jour, mais Sébastien part avant midi, invoquant un rendez-vous. Ils ont décidé d’un commun accord de ne rien laisser paraître de leurs rapports au travail.
    
    Personne dans l’entreprise en effet n’a rien remarqué. Aucun mot, aucun geste ne trahit leur complicité amoureuse. Le soir chacun regagne son domicile, d’autant qu’ils ne sont pas voisins, une en centre-ville, l’autre près de la ZUP. Mais deux soirs dans la semaine, la nuit tombée, Corinne a reçu la visite de son amant. Pourtant, il la quitte vers minuit, leurs sens apaisés. Aucun ne parle d’avenir, leur présent est merveilleux, tous deux sont très secrets.
    
    Ils ont convenu de se retrouver le samedi soir, Corinne tentera de préparer un vrai repas. Le samedi matin, exceptionnellement, elle s’est rendue au supermarché avec le bus, n’ayant pas de voiture. Circulant entre les rayons, elle est ...
    ... heurtée par un garçonnet de cinq ou six ans. La vitalité du gamin fait plaisir à voir. Tout au bout de l’allée, il est bloqué par un homme qui gentiment le calme, le prend dans ses bras.
    
    Corinne reste figée, l’homme ressemble étonnamment à Sébastien. Il s’éloigne dans une travée. Elle le suit et le voit s’arrêter auprès d’une femme poussant un chariot dans lequel il dépose l’enfant. Pas de doute possible, il s’agit bien de Sébastien. Le couple s’avance, garnissant son caddie au passage. Prenant beaucoup de précautions afin de ne pas être vue, elle les suit. Ils passent en caisse et quittent le magasin. Abandonnant son panier, elle sort sans achat et poursuit sa filature. C’est bien vers la voiture de Sébastien qu’ils se dirigent. Prévenant, il ouvre la portière à… sa femme. Puis il charge les achats, reconduit le chariot et revient avec… son fils. La voiture est partie depuis un moment et elle est toujours là, figée. Reprenant ses esprits, elle retourne dans le magasin effectuer ses achats.
    
    Toute la journée elle ressasse ce qu’elle a vu. C’est la colère. Le salaud, il me baise, il est marié et ne m’a rien dit ! Je ne suis que sa maîtresse. Je vais lui dire deux mots ce soir, il va m’entendre. Puis la logique : il ne m’a rien promis, il ne m’a pas menti, et d’ailleurs, c’est moi qui l’ai provoqué, normal qu’il accepte ce que je lui offre. Voilà pour quelle raison il tient à garder le secret de notre liaison, à rentrer le soir. Et puis il ne m’a pas fait de promesses. Le ...
«12...789...12»