1. Sébastien n'était pas l'homme qu'elle croyait


    Datte: 26/02/2021, Catégories: fh, amour, pénétratio, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... la porte, il trouve sa patronne désespérée, au bord des larmes. Elle lui dit qu’elle en a marre, qu’elle va tout arrêter. Elle n’est pas capable de diriger cette boîte. Pour la première fois, ce dernier voit devant lui, non la directrice autoritaire, mais une femme prête à craquer. Et cette femme, en abandonnant son agressivité, devient désirable : un visage qu’il connaît certes bien, trop peut-être, un peu allongé avec de jolis yeux marrons et surtout des lèvres bien ourlées. Le tout encadré de cheveux bruns, courts, bien taillés. Par contre, ce à quoi il n’a jamais prêté attention, ou plutôt n’a jamais voulu faire attention, c’est à cette poitrine un peu lourde, mais bien tentante et surtout ce bassin arrondi par des fesses bien pommées.
    
    Ce regard inhabituel, bienveillant, surprend Sylvie, sentant pour la première fois de la part de son employé une attention à sa personne. Elle cherche un refuge, un soutien, elle si fière. Elle craque, se lève, vient en larmes, se blottir contre lui. Il referme ses bras sur elle, sentant ses cheveux juste au-dessous de ses lèvres. Cette odeur qui monte l’étourdit, réveillant en lui des instincts qu’il réserve d’ordinaire aux conquêtes d’un soir.
    
    Longtemps ils restent ainsi serrés. Elle lève la tête, est surprise par l’intensité du regard qui la dévisage. Et des lèvres qui semblent attendre les siennes. Lentement ils se rapprochent, s’unissent dans un baiser passionné. Les mains masculines empaument les fesses et lentement remontent ...
    ... la robe. Le contact rugueux des paumes sur la peau douce déclenche des envies torrides chez les deux partenaires. C’est elle qui se dégage, déboutonne sa robe la laissant tomber. Immobile, il la regarde, émerveillé. Elle continue son effeuillage puis revient, lui débouclant la ceinture de son jean. Nu à son tour, il l’a enlevée dans ses bras puissants et déposée sur le grand bureau. Devant ce mets tentant, sa bouche a d’abord repris les lèvres puis a voleté sur tout le corps ne sachant quel morceau goûter. Les seins lourds comme deux flans ornés chacun d’une cerise, ce buisson odorant comme un varech tout frais. Sa bouche a apprécié ce plat marin pendant que ses mains saisissaient les pointes brunes. Les gémissements féminins se sont amplifiés jusqu’au moment où, en patronne, elle a commandé :
    
    — Viens vite, maintenant, viens fort.
    
    Il la fait pivoter en travers du bureau, les jambes dans le vide et a présenté son sexe à l’entrée humide qui le réclamait. Longtemps il l’a besognée, la faisant gémir en continu. Elle s’est redressée, s’accrochant à son cou, nouant ses jambes autour de son bassin. Ils se sont écroulés dans le fauteuil directorial, mais c’est elle qui a gardé le commandement, galopant sur la tige qui la perforait. Puis elle s’est raidie dans un dernier spasme, provoquant le plaisir de son partenaire. Ils sont restés un moment unis. Puis se séparant, chacun de son côté s’est rhabillé, sans un mot. Prêt à partir, il a saisi la poignée et a dit simplement :
    
    — À ...
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