1. Nuit blanche


    Datte: 24/02/2021, Catégories: fh, ffh, Oral pénétratio, fsodo, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... évidemment pas…
    
    Mais j’arrivais enfin à une partie plus intéressante pour moi. D’abord, selon l’auteur, un génie et son maître étaient liés pour toujours ou tout au moins jusqu’à la mort de l’un des deux. (Une parenthèse signalait qu’un génie ne peut normalement pas mourir, mais qu’on reviendrait sur ce point plus loin.) Mais il pouvait apparemment arriver que le génie veuille quitter son maître et le pousse plus ou moins directement à la mort, ou vice-versa que le maître souhaite se débarrasser de son génie, ce qui ne semblait pas chose aisée. Alhazred proposait comme seule méthode pour congédier son génie de simuler sa propre mort (les noms d’étranges mixtures à base de plantes étaient proposés pour aider à la réalisation de ce projet). Une autre idée reçue était dénoncée : délier le génie de son objet était d’une part chose ardue, mais d’autre part n’apportait rien, le génie se liant de lui-même à un autre objet.
    
    On revenait ensuite sur la « mort » d’un génie : rien ne semblait pouvoir tuer un génie au sens propre, mais le rejet ou la déconsidération par son maître ou encore la désapprobation permanente pouvaient apparemment affecter de manière importante le génie, qui se laissait en quelque sorte mourir de désespoir et finissait par disparaître. Alhazred expliquait ainsi la baisse importante du nombre de génies au cours des derniers siècles. Il ne disait pas clairement ce que signifiait "disparaître" et semblait même évoquer la possibilité que le génie finisse ...
    ... par réapparaître, mais le passage était incomplet et franchement obscur.
    
    Ça expliquait certaines choses, en même temps : si je déconsidérais trop Bazouk, il le vivrait mal… Ha ha ha ! J’avais déjà remarqué qu’il marchait pas mal au moral, se gonflant d’orgueil quand je le félicitais et me tirant une sale gueule lorsque je me foutais de lui. D’ailleurs ça pouvait même expliquer pourquoi il rentrait de lui-même dans sa théière quand il avait franchement déconné : il avait vraiment honte de lui…
    
    Abdul abordait ensuite indirectement le problème qui me concernait le plus : il évoquait les diverses raisons qui pouvaient faire "bugger" le génie dans son travail ; en gros, il donnait une liste de cas où le génie ratait complètement ce qu’il faisait. C’était assez drôle, en fait… et Bazouk était presque dans toutes les cases : d’abord, la première et la plus évidente des causes qui pouvaient faire planter un génie était bien sûr la difficulté ; en second lieu, revenait encore cette idée de "déconsidération", qui pouvait pousser un génie à quasiment trahir son maître.
    
    Mais ensuite, il était question de problèmes de nature physique et environnementale qui pouvaient influer sur le comportement du génie. Un soudain trop grand bruit pouvait alarmer un génie et le faire se réfugier dans l’abri de son objet lié.
    
    Aha ! Excellent ! D’ailleurs, c’était peut-être ce qui s’était passé, quand je lui avais tapé dessus avec la bazoukoline sur la route… Finalement, c’était possiblement le ...
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