1. Nuit blanche


    Datte: 24/02/2021, Catégories: fh, ffh, Oral pénétratio, fsodo, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... parti !
    
    Aurélie, toute excitée, courut presque dans la salle de bains remplir un seau d’eau tandis que je la suivais avec la théière que je plaçai au milieu de la douche. Dès que le seau fut plein, je fis ressortir Bazouk, qui prit un air tout boursouflé pour me demander :
    
    — Que s’est-il passé ?
    — C’est Aurélie qui t’a pris en photo…
    
    Je m’écartai de l’entrée de la douche, laissant le champ libre à ma compagne, qui sans le moindre préambule balança tout le contenu de son seau d’eau froide sur le malheureux génie, qui eut juste le temps de nous lancer une vilaine grimace avant de disparaître, comme aspiré par sa théière.
    
    — Aurélie : deux ; Bazouk : zéro ! félicitai-je en ramassant la demeure de mon djinn.
    — J’espère que ça va pas rouiller. Tiens, essuie-la…
    — Ben oui mais non, ça va le faire ressortir… attends un peu, on va refaire un autre test…
    — Oh oui ! oh oui !
    
    De retour face à l’ordinateur, nous apprîmes que la plupart des génies paraissaient ne pas apprécier le sel. Derechef, nous regagnâmes la salle de bains après être passés à la cuisine remplir un petit verre de sel en nous marrant (pas trop fort pour pas réveiller les filles qui dormaient toujours tranquillement) en pensant au pauvre Bazouk qui subissait nos expériences de physique amusante.
    
    Je remis la théière dans la douche, la frottai pour faire encore sortir Bazouk. Il soupira lourdement en apparaissant, puis commenta :
    
    — Je n’aime pas tellement l’eau…
    — Et le sel ? demanda Aurélie ...
    ... avec un grand sourire et son verre à la main.
    — Ah non ! Pas du sel !
    
    Et hop ! Bazouk rentra de lui-même dans sa théière, tandis qu’on se marrait comme des baleines.
    
    — Le pauvre, quand même ! finit par dire Aurélie.
    — Oui, d’autant que j’ai lu qu’il fallait être gentil avec son génie sinon il déprimait…
    — C’est vrai ? Ben fais-le ressortir, et on va lui faire un gros câlin, il sera content…
    
    J’obtempérai et réinvoquai Bazouk qui nous honora d’un regard chargé d’inquiétude. Il ne consentit à se détendre que lorsque Aurélie fut allée ranger le sel à la cuisine.
    
    — Excuse-nous, Bazouk ; mais tu vois, maintenant je dispose de plusieurs moyens pour te faire rentrer dans ta théière…
    
    Il ne répondit rien, me fixant d’un regard mou.
    
    — Mais je t’aime, mon Bazouk ! lui fis-je enfin en prenant mon air le plus authentique. Je suis très heureux que tu m’aies choisi, très heureux d’être ton maître, je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi et j’espère te garder longtemps à mes côtés.
    
    Bazouk s’enchanta en clignotant mais Aurélie m’engueula, jalouse :
    
    — Je rêve ! Moi, tu ne m’as jamais dit le quart de ça !
    
    J’avais l’air con…
    
    — Je t’aime, mon Aurélie ! Je suis très heureux que tu m’aies choisi, je suis très heureux d’être ton…
    — Arrête ! J’aimerais un peu de sincérité, moi aussi…
    — Mais attends, ma puce, ça fait même pas douze heures qu’on est ensemble… Bazouk, je peux lui dire que je l’aime parce que ça fait déjà vingt-quatre heures, tu comprends ?
    — ...
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