Juste une fois... (Trouvée sur le WEB)
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
Première fois
Auteur: Catherinecouple, Source: xHamster
... peu plus de temps mais là j’avais besoin d’elle pour retrouver mon bien.
En désespoir de cause, je me résolus à redescendre au bar afin de lui demander de l’aide, en espérant bien la croiser en train de monter à la chambre.
Mais non, elle était toujours au bar, assise sur son tabouret rehaussé… mais plus seule !
Le quinqua repéré plus tôt dans la soirée l’accompagnait de près.
Ils semblaient en grande discussion et cela renforça mon agacement.
Non pas que je me sentis mis en danger par cet homme.
Certes, il semblait plutôt bien conservé pour son âge, n’accusait pas de ventre bedonnant ni de calvitie prononcée mais on lui donnait facilement 55 ans ou plus et je n’imaginais pas un seul instant ma femme intéressée par un homme de plus de trente ans son ainé.
Non, ce qui m’énervait, c’était qu’elle paraissait m’avoir tout simplement oublié et oublié aussi ce que nous avions tacitement projeté pour la nuit.
Je m’approchai.
Lorsqu’elle m’aperçut, Lison m’accorda un large sourire.
« – Ah, chéri ! Te voilà ! Viens que je te présente… Voici Charles, il est VRP pour une marque de gants de luxe. C’est pas banal, n’est-ce pas ? »
Je ne voyais pas ce qu’il y avait de si extraordinaire à ça mais je gratifiai le bonhomme d’un « bonsoir » le plus chaleureux possible compte tenu de mon état légèrement électrique. Je ne voulais pas non plus paraître pour le bourru du coin.
J’aurais pourtant pu m’éviter cette marque de politesse car le gars m’accorda à peine ...
... un demi regard en coin et grommela un « ‘soir » à peine audible. Sans quitter ma femme des yeux, il rajouta quand-même :
« – J’étais justement en train de dire à votre séduisante épouse qu’elle avait un prénom tout à fait charmant, profondément sensuel et teinté d’une affolante féminité malgré des consonances masculines, à l’instar d’une Manon ou, en son temps, d’une Suzon. »
Ma parole ! Mais il était en train de faire du gringue à ma femme le bougre ! Culotté le mec ! Même pas peur de se prendre un inévitable râteau ! Avait-il au moins conscience de l’Everest auquel il s’attaquait ? Sans doute pas. Et ça en devenait presque pitoyable.
Mais comme dit le slogan : 100 % des gagnants ont tenté leur chance.
Bon, en fait, je le soupçonnais plutôt d’avoir trouvé en la personne de ma femme une bonne occasion de tromper sa solitude une partie de la soirée, sans réelle velléité de conclure et sans véritable espoir non plus compte tenu de l’écart d’âge qui les séparait. A peine entretenait-elle une douce illusion : En lui accordant un peu d’attention, elle ravivait pour quelques instants ses souvenirs de jeunesse, lorsqu’il draguait les minettes de vingt ans.
Si ça pouvait lui faire plaisir…
Mais trêve de plaisanterie :
« – Dis, chérie, tu n’aurais pas vu ma trousse de toilette par hasard, je n’arrive pas à mettre la main dessus ! »
« – Non… Es-tu certain de l’avoir descendue de la voiture ? Rappelle-toi qu’elle ne rentrait pas dans le gros sac. »
« – Ah mais ...