1. Bouteilles, théières, et missiles sol-air


    Datte: 19/02/2021, Catégories: fh, ffh, uniforme, grossexe, bizarre, hotel, Transexuels pénétratio, délire, Humour aventure, merveilleu, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... bien toi ? Je ne te reconnais pas !
    — Bazouk ! Arrête cette folie ! Tu n’es plus toi-même ! Regagne ta demeure !
    
    La théière n’était plus qu’à quelques mètres de nous ; Bazouk avait toujours cet air terrifiant qui l’avait saisi après qu’il eut reçu la foudre.
    
    — Tu as finalement réussi à sortir de ta cage ?
    
    Il lança un nouvel éclair. Je me jetai sur le côté, esquivant de justesse.
    
    — Arrête Bazouk ! Je suis ton maître ! Tu dois m’obéir !
    — Ha ha ha ha ha ! Mais que vois-je ? Kraçou ! Kraçou-l’Aveugle !
    — Je ne suis pas aveugle, Bazouk-le-Faible ! rétorqua brutalement l’interpellé visiblement piqué au vif.
    — Bazouk-le-Faible n’est plus ! Vous avez désormais devant vous Bazouk-le-Tout-Puissant ! Je ne me suis jamais senti aussi fort ! Et je suis mon seul maître !
    
    Il lança derechef un nouveau jet de foudre dans ma direction, que j’esquivai encore de justesse. Les filles avaient disparu dans le petit escalier ; je me précipitai après elles au moment où Kraçou envoyait toute une flopée d’éclairs plus ou moins dans la direction de Bazouk qui riait toujours en les regardant le frôler. J’attrapai la bouteille de Mister Bigleux et me ruai dans l’escalier, mais mon génie adoptif se débattit dans son flacon et m’échappa, visiblement déterminé à en découdre avec son collègue.
    
    Dévalant les marches quatre à quatre, je tentais de réfléchir à toute allure. Les deux génies nous suivaient, illuminant l’escalier, quelques mètres au-dessus de moi, à grands coups de boules de ...
    ... foudre et d’invectives. Hors d’haleine, je descendis jusqu’à l’étage de notre suite et m’y précipitai ; les filles aussi s’y étaient réfugiées. Elles paraissaient aussi désemparées que moi.
    
    — Aurélie ! Estelle ! Prenez du sel, vite !
    
    Nous armant chacun d’un sac de cinq kilos de sel, nous nous postâmes juste derrière la porte d’entrée de la suite, prêt à en balancer à plein régime sur la théière de Bazouk quand il entrerait. Nous attendîmes, le cœur battant. Une minute s’écoula, puis une autre.
    
    — Tu es sûr qu’ils te suivaient ? me demanda Aurélie, qui commençait à trouver le temps long.
    
    Je lui lançai un regard impuissant, puis ouvris doucement la porte. Et elle vola soudain en éclats dans une explosion assourdissante, me projetant à quelques mètres, à moitié sonné. Les filles se crispèrent encore, sur leurs gardes, prêtes à balancer toutes leurs munitions. Un jet de foudre surgit du couloir, m’atteignant de plein fouet alors que je tentais de me redresser, et je fus immédiatement paralysé, ne pouvant plus que respirer. Et voir. Je vis la théière de Bazouk s’avancer lentement dans la suite ; je vis les filles lui lancer du sel en hurlant ; je le vis s’immobiliser. Quelques fractions de seconde. Avant de finalement rire aux éclats.
    
    — Du sel ! Ha ha ha ha ! Du sel ! C’est tout ce que vous avez trouvé !
    
    Il tourna vers Estelle son regard terrifiant ; la jeune femme recula en chancelant, apeurée.
    
    — Bazouk ! supplia Aurélie. Arrête ! Ne lui fais pas de mal !
    — Du ...
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