Bouteilles, théières, et missiles sol-air - Histoires de Sexe

Bouteilles, théières, et missiles sol-air

... droit sur Aurélie qui reprit instantanément une apparence féminine, tandis que l’enchanteur se mordait discrètement la lèvre inférieure en se préparant à me lancer un nouveau sortilège.

— Non ! Kraçou ! Regagne ta demeure ! beuglai-je en me cachant derrière un fauteuil.

Il s’exécuta en soupirant tandis qu’Aurélie faisait une drôle de tronche en examinant son corps.

— Tu n’es pas encore aussi belle qu’avant, mais je te préfère quand même comme ça, fis-je en me relevant et en déboutonnant mon jean.

***

— Toc toc toc !

C’était sans doute Estelle qui revenait ; ben elle attendrait bien quelques minutes… J’étais agenouillé derrière Aurélie qui braillait, et la défonçais toujours en lui tenant les hanches.

— Blang blang blang ! Ouvrez ! C’est moi !

J’étais sur le point de jouir, elle patienterait encore un moment. De toute façon, elle devait bien entendre les hurlements que poussait ma compagne. Mais la porte s’ouvrit et Estelle entra, suivie d’un gugusse en costume qui écarquilla les yeux en me voyant soudain grogner et me crisper par spasmes tandis que j’explosais dans le derrière d’Aurélie.

— Euh… désolée… fit simplement notre jolie blondinette.
— Tu m’avais pas dit que t’étais avec deux copains ? bafouilla le type en fixant le corps nu dans lequel j’achevais de jouir.
— Euh… ben… non, tu vois… un couple d’amis…

Nous lançant un regard mauvais, elle continua en français :

— Je t’aimais autant en mec, Aurélie !

Pendant que je remballais ma ...

... queue géante sous les yeux hallucinés du costumé, Estelle nous fit les présentations :

— J’ai sympathisé un peu avec Johnny ; il travaille ici et a accepté de nous conduire jusqu’au toit de l’immeuble, d’où nous aurons une vue merveilleuse pour prendre quelques photos de Las Vegas.

Bravo ! Estelle avait dû sucer le gars, ou lui promettre une pipe. Elle poursuivit, malicieuse :

— Ben finalement, Aurélie pourra sans doute m’aider à le récompenser comme il se doit…
— Je vais aux chiottes et j’arrive, répondit celle-ci en ramassant ses fringues.

***

Nous étions sur le toit de l’immense building, dominant la ville enneigée et inhabituellement calme. Estelle et Aurélie étaient agenouillées en train de s’occuper du sympathique Johnny. Attendant les premiers soupirs d’extase du loufiat, je faisais semblant de prendre des photos. Et quand je fus sûr qu’il ne faisait plus attention à moi, je m’éloignai un peu et caressai brièvement la fausse bouteille de pinard. Kraçou apparut dans une légère fumée bleuâtre.

— À toi de jouer ! murmurai-je.

Le génie parut se concentrer quelques secondes, puis produisit de nouveau un énorme flash lumineux et une déflagration impressionnante. Un soleil chaud brilla soudain dans le ciel tandis que toute la neige environnante avait instantanément disparu. Je remballai l’enchanteur, puis revins, l’air de rien vers mes copines toujours occupées à pomper Johnny, qui soit n’avait rien vu, soit faisait semblant pour continuer de savourer sa ...