Kentin 7 Souvenirs
Datte: 17/02/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Kentin, Source: Hds
... voulais suivre la montée inexorable du plaisir en elle. Je voulais qu’au delà de se plaisir viennent des cris de souffrance, que sa chair soit marquée par cette souffrance afin de la punir, elle, afin de me punir moi de ma lâcheté.
Je me suis mis entièrement nu, ma main couvrait et découvrait mon gland, de l’autre main je me pinçais le téton. Les bruits étaient nettement audibles. Corinne soupirait, gémissait. Je suivais la montée de son plaisir, la fréquence des battements du lit. Quand elle eut son premier orgasme, j’ai joui moi aussi à une hauteur peu commune inondant le haut de ma poitrine. Mon torse était recouvert de liquide visqueux. Ma femme allait rentrer dans la chambre et me trouverait ainsi. Je n’osais pas allumer la lumière, j’étais paralysé, honteux. J’ai fini par m’essuyer avec mon tee-shirt. Je commençais à retrouver mes esprits quand le balancement du lit reprit dans la chambre voisine. Et comme par synchronisme avec Pierre, je me remis à bander. Je repris mon sexe en main et suivis de nouveau la montée du plaisir de ma femme, un plaisir intense, ponctué de cris animaux, un plaisir que je n’ai jamais réussi à lui donner, mais que je lui donnais désormais par procuration par l’intermédiaire de mon pote Pierre. Cette fois j’éjaculais bien avant que mon épouse n’explose. Même par procuration, j’étais un éjaculateur précoce. Ils ...
... firent l’amour encore une ou deux fois dans la nuit. J’ai perdu le décompte car j’ai fini par cacher ma tête sous les oreillers vaincu par cet amant hors norme.
Quand j’ai émergé le lendemain, Corinne était levée et vaquait en peignoir dans la cuisine. Elle m’apprit que Pierre était parti à l’aube.
-J’espère qu’on ne t’a pas trop empêché de dormir, me dit-elle. Je n’ai pas pu m’empêcher, je ne sais ce qui m’a pris.
Elle était nue sous son peignoir, ce qui ne lui arrivait jamais. Je voyais le sillon entre ses seins libres et ça ne me laissait pas indifférent. Son odeur était imprégnée des restes de sa nuit d’amour. J’avais envie d’elle, mais je n’osais pas le lui dire.
-Non, non, ma chérie. Je me suis endormi comme un masse. Je n’ai presque rien entendu.
-Il faudra qu’on en reparle à tête reposée.
Notre conversation a été interrompue par notre fille qui descendait les escaliers. Je lui ai servi son petit déjeuner.
-Cette nuit, maman a fait un gros cauchemar. Je l’ai entendue crier. Je ne savais pas que les grands faisaient aussi des mauvais rêves, a-t-elle dit.
-Tu sais, Katia. Ce n’était pas un cauchemar, je crois au contraire que c’était un joli rêve. Quelquefois les grandes personnes font des rêves tellement beaux qu’ils crient de bonheur. Je souhaite qu’un jour tu fasses aussi des rêves comme celui que j’ai fait cette nuit.