1. Mes premières rencontres


    Datte: 04/05/2018, Catégories: ffh, fplusag, jeunes, vacances, plage, cérébral, revede, odeurs, Oral préservati, pénétratio, Humour prememois, occasion, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... que j’enlève sa main pour me faire une place. Que croyait-elle ? Je suis encore rigide ! Plus pour très longtemps, peut-être, mais cela suffit, la voilà pantelante et repue, elle aussi.
    
    La nuit est un enchantement, dans cette douce torpeur… qui provient de la raréfaction de l’oxygène, évidemment. Suave sera la mort en ce fourgon, une tête brune sur mon épaule droite, une rousse sur la gauche, et quatre mains emmêlées sur mon pubis, mais Éros doit vaincre Thanatos une fois encore. Je me lève pour entrouvrir la porte. Les filles grognent dans leur sommeil.
    
    Poussière d’étoiles, dehors ! Ourses très visibles. Marcher un peu, nu, dans ce camping, pour une ronde de nuit après la leçon d’anatomie, en quête de nymphes ou de dryades ? Pourquoi pas ? Mais pas longtemps, il fait un peu froid désormais.
    
    Quand je reviens, la lumière du lampadaire voisin me permet de constater que les filles dorment enlacées. Je me sens de trop. Mais je les sépare, faisant fi de leurs protestations, et elles reprennent leur position antérieure, comme il se doit.
    
    Au petit jour, leurs bras se croisent sur mon ventre, et elles se caressent doucettement, murmurant leurs prénoms.
    
    — Ce soir, Olivier, nous dormirons sous notre tente. Merci de nous avoir hébergées. Ce fut une agréable parenthèse mais comprends-nous, un seul garçon pour nous deux, ça ne peut pas marcher. Nous avons trop peur de tomber amoureuses de toi, l’une et l’autre, et de ruiner ainsi notre belle entente.
    
    Elles ne se ...
    ... sont pas vraiment exprimées de la sorte, mais c’est cela qu’elles m’ont fait comprendre. À quoi bon protester ?
    
    Un samedi de fraîcheur. Un de ces matins maussades qui font que vous trouvez les gens très laids et vous pas en forme, mais alors pas du tout. Il va encore pleuvoir. Impossible de faire le Pharaon, presque à poil. Alors, la toge romaine, empêtré dans mon drap de lit.
    
    Taché, le drap. Faire gaffe. Quoique… Cela pourrait donner des idées à certaines admiratrices. En tout cas, si je bande, ce sera discret. Hélas, ou tant mieux ? Le placier, qui me foutait une paix royale quand j’étais pharaon, prétend me faire payer un droit de place maintenant que je suis un impavide sénateur romain. Le public rigole. Le fonctionnaire municipal osera-t-il se servir dans ma sébile, et remplacer quelques euros par un malheureux ticket ? Il ose, suscitant l’indignation de la foule, qui compense, et au delà. Bonne matinée, donc, et confortable prébende.
    
    Et Monique ? Pas vu Monique. Gustave doit la sauter d’abondance. Sacré Gustave !
    
    Nuit solitaire.
    
    Dimanche pluvieux et frais. Le chandail sur les épaules, les manches négligemment nouées autour du cou comme tout bon vacancier ici, Gustave accompagne Monique et les lardons.
    
    — C’est le type qui est venu causer avec maman, sur la plage, vendredi.
    — Lucas, arrête de dire n’importe quoi, morigène Monique.
    
    Il m’a semblé que Gustave me faisait un clin d’oeil, avec un léger sourire de connivence, mais je me suis sans doute ...
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