Balade à Lille
Datte: 15/02/2021,
Catégories:
fhh,
couplus,
jardin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
amiamour,
lieuxpubl,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... entoure.
Nous avançons, laissant la gare sur notre droite, évitant ainsi l’arrêt de bus et ses policiers. Puis Pascal, qui est devant, bifurque à gauche, tout en jouant le guide :
— Une fois de plus, voici le CNRS qui occupe les anciens bâtiments des canonniers.
— C’est vieux ? Pas les bâtiments, mais les canonniers… demande Valentin.
— Tout ce dont je me souviens, c’est que les canonniers se sont fortement illustrés lors du siège de la ville par Louis XIV, à tel point que celui-ci les a maintenus dans leurs privilèges. Il me semble bien qu’ils existaient déjà à la Renaissance, vers quinze cents.
— Ah, OK…
— Pour en savoir plus, il faudrait aller faire un petit tour au musée qui est là-bas, à deux cents mètres environ.
Peu amatrice des musées – sauf éventuellement pour leur fraîcheur – j’interviens :
— Pas aujourd’hui ! Alors, on fait quoi ?
— On va couper par le parking qui est derrière le CNRS ; il y a une entrée juste là. Sinon, plus loin, il y a la porte de Roubaix ; elle date du début du XVIIème, quelques années après la mort d’Henri IV.
— Tu te souviens de ça ?
— Pas de mérite : j’avais de la famille qui habitait juste à côté. Cette porte a été restaurée juste après la fin du Second Empire.
— Rien que des histoires de fin pour ta porte !
— En quelque sorte, oui…
Pour aller plus vite, nous coupons en diagonale. Ce n’est pas bien du tout, mais mes pieds en ont franchement marre de respecter le petit bonhomme vert et les passages piétons !
— Et ...
... voilà l’entrée !
Pascal désigne de la main un portail vert ouvert sur le début d’un parc, derrière des voitures.
Enfin, de l’herbe toute verte ! J’ôte mes chaussures afin d’aller pieds nus. J’adore le contact de l’herbe sous mes pieds ! Nous rencontrons ci et là divers couples déjà installés sous les arbres ou sur les bancs. Je me tourne vers mon mari :
— Toi qui connais le coin, il n’y a pas un endroit où l’on pourrait se poser à l’ombre et souffler un peu ?
— Je peux te fournir ça, là, sur ta gauche. Tu vois le tunnel ? Eh bien, derrière, il y a un coin peu connu.
— OK, on y va !
Pascal part devant et s’engouffre dans le tunnel. Valentin et moi, nous le suivons plus lentement. Je vois mon homme s’en aller loin devant puis disparaître dans un virage bordé d’arbres. C’est alors que je suis happée par des bras puissants et mes seins aplatis contre la blanche chemise de mon dijonnais préféré. Je n’ai pas trop besoin d’un dessin sur les idées qui doivent fuser dans son cerveau : une tige bien dure et plaquée sans pudeur contre mon ventre me le signale explicitement.
— Tu sais que tu es une sacrée allumeuse dans ta catégorie ?
— Moi ? Mais je n’ai rien fait !
— Nooon, tu n’arrêtes pas depuis dix heures !
Je ne sais pas quoi faire ; je reconnais que je suis bien dans ses bras, que j’aime être désirée ainsi par Valentin, et que je ne me laisserais certainement pas faire par un autre que lui (et mon mari), mais je suis un peu embêtée d’avoir trop bien réussi. Je ...