Balade à Lille
Datte: 15/02/2021,
Catégories:
fhh,
couplus,
jardin,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
amiamour,
lieuxpubl,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... menton, mes pieds cachant ce qu’aurait dû cacher une petite culotte. Mes deux hommes prennent illico d’autres photos. Puis sans crier gare, j’écarte les jambes, offrant fugacement mon intimité. Seul mon mari a été assez rapide pour shooter, ce qui ne m’étonne pas du tout de lui.
Valentin s’approche de moi et demande :
— Encore !
— Tu es bien gourmand !
— Tu as été trop rapide !
— Pascal a été assez rapide…
— Mais lui, il a l’habitude ; et moi, j’ai fait trois heures de TGV pour venir : je suis donc un peu fatigué, tu sais…
— Comme j’ai pitié, je recommence…
— Merci !
Il se reposte à la même place après avoir réglé son appareil, puis il attend. Moi, je regarde aux alentours, guettant le moment opportun. Puis avec un grand sourire, j’écarte à nouveau les jambes durant un certain temps, jouant les fleurs largement entrouvertes. Valentin a allègrement le temps de prendre plusieurs clichés. Je le soupçonne même d’être en mode « rafale ».
— Fini !
Je bondis sur mes pieds. Là-bas, hochant la tête, un inconnu grisonnant et souriant tend le pouce vers le haut. On dirait que ma prestation a eu plus de spectateurs que prévu… Cet homme regarde toujours dans ma direction, semble hésiter puis s’éloigne.
Malgré moi, je pousse un petit soupir de soulagement. J’aime exciter mon monde, mais je suis souvent mal à l’aise avec certaines conséquences. Je sais : qui sème le vent peut récolter la tempête…
Nous flânons sur la place de la République, allant admirer de ...
... plus près le Palais des Beaux-Arts. Bien sûr, mon mari y va de quelques anecdotes. Ensuite, nous traversons tout ce vaste espace pour nous planter devant les grilles de la Préfecture. Je resserre les pans de mon gilet : il y a un peu plus d’hommes en uniforme de ce côté-ci de la place, et je ne tiens pas à avoir des ennuis. À mon grand soulagement, Pascal nous entraîne à présent vers le Théâtre Sébastopol.
C’est nettement plus calme par ici ! Ça me change des rues piétonnes ! Mais rien n’est parfait car ici il faut, hélas, zigzaguer parmi les gravats et les barrières pour cause de travaux ; les trottoirs sont percés de trous, de tranchées… pas bien joli, tout ça !
À côté du théâtre se tient un petit marché assez typique avec plein de monde qui s’agite, qui bruisse. Nous restons sur le trottoir opposé à le regarder quelques instants, à désigner du doigt divers étalages, tout en commentant.
Soudain, une voix nous interpelle :
— Excusez-moi !
Nous nous retournons, et je me retrouve nez à nez avec mon inconnu grisonnant de tout à l’heure, celui qui a tout vu.
— Merci pour le spectacle, Madame est bien belle.
— Merci pour elle, répond mon mari, très flegmatique.
— Je ne vous ai pas suivis, Madame vous confirmera. Nos chemins se sont simplement recroisés, alors je me suis dit…
Je suis rouge comme une pivoine. Je suis coutumière de faire de l’exhib’ par webcam, dans des endroits spécialisés comme des salons ou des clubs, mais je ne suis pas habituée à ce qu’on ...