1. Balade à Lille


    Datte: 15/02/2021, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... terrasses sont prises d’assaut !
    
    — On fait quoi ? On mange tout de suite ou on attend ?
    — On peut attendre, il est quand même assez tôt…
    
    Je regarde l’heure sur mon portable :
    
    — Oui, en effet…
    — Donc on continue la visite et pour manger, je propose d’aller rue Solferino, il y a là bien des restaurants de toute sorte.
    — Ça me va. Et toi, mon lapin ?
    — Ça me va aussi.
    
    Les terrasses que nous longeons se remplissent à un rythme effréné ; je n’aurais jamais cru qu’en ce samedi il pourrait y avoir tant de monde ici ! Je tends l’oreille et je constate que ça cause souvent « étranger ». J’arrive à détecter ci et là de l’anglais, puis aussi du néerlandais, mais sans plus. C’est alors que je me souviens que la France reste malgré tout la première destination touristique au monde.
    
    Par amusement, je regarde les menus affichés en pleine rue, et je me dis qu’on prend parfois les touristes pour des moutons bons à être tondus ! Néanmoins, souvent, c’est raisonnable, surtout quand je découvre le contenu de certaines assiettes. J’en profite pour noter mentalement quelques restaurants qui verront sans doute ma visite un beau jour prochain…
    
    Mon mari se plaque contre mon dos, m’enlaçant, mettant ses bras sous ma poitrine :
    
    — J’ai une énorme envie de te dévorer, là sur place !
    — Ben voyons ! Et arrête de te coller à moi comme un caniche en rut !
    — Je profite de ma petite femme ; c’est interdit par la loi ?
    — Je te signale que, là maintenant, c’est de Valentin dont je ...
    ... dois m’occuper ! Toi, tu m’as à toi tous les autres jours de l’année.
    — Ce n’est pas assez…
    
    Après un vicieux baiser dans le cou comme il sait si bien les donner, Pascal me libère. J’en profite pour me coller contre Valentin, lui capturant le bras et pour me plaindre :
    
    — Regarde-moi ce jaloux, mon lapin : il ne veut pas me laisser m’occuper de toi !
    — C’est tout de même ton mari…
    — Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ! Aujourd’hui, c’est ta journée. Donc je m’occupe de toi, et c’est comme ça, un point c’est tout !
    — Dans la limite de ma résistance ! Tu ne viendras pas te plaindre ensuite !
    
    Avec mon petit sourire de connivence, je rétorque :
    
    — C’est le but du jeu, non ?
    
    Nous remontons la rue de Béthune qui est noire de monde. Noire, c’est vite dit, car c’est très coloré. De loin, on dirait des sortes de vagues colorées qui fluctuent aléatoirement, dessinant mille motifs chatoyants… Et moi, je suis justement un point de ces divers graphiques. Étrange sensation…
    
    Mes pieds commencent à nouveau à me faire mal ! Je demande :
    
    — On peut s’asseoir cinq minutes ?
    — Pas de souci !
    
    Ouf ! Ça fait du bien de se poser là quelques instants à l’ombre des arbres légèrement agités par une douce brise. Juste derrière moi, le Palais des Beaux-Arts déploie sa grande façade. Mes deux hommes en profitent illico pour prendre des photos de ma petite personne sur fond de beaux bâtiments.
    
    Par amusement, assise sur le rebord d’un volumineux parterre, je remonte mes genoux à mon ...
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