Next stop
Datte: 12/02/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Dim, Source: Hds
... pour ce soir ?". Le mec n'attendait que cela : "bien sur, tu peux dormir avec moi ce soir ». Le ‘avec’ me perturbe un peu, je ne sais pas si je dois le prendre comme un ‘chez’. Jusqu’à ce qu’il mette une main sur ma cuisse. Je l'avais pas vu venir, j'en ai le souffle coupé tandis que mon cerveau turbine à fond. La pluie qui se déchaîne dehors. La nuit qui tombe. Sa main qui continue à me caresser la jambe. Son sourire. Sa gueule d'ange aussi. Il est plutôt mignon mais de là à... Les essuie-glaces égrènent les secondes, ils m’hypnotisent : "Merci c’est sympa" je m'entends lui répondre d'une voix à peine audible.
Putain, je suis vraiment dans la merde. A chaque changement de vitesses sa main quitte ma cuisse, puis y retourne, un peu plus haut à chaque fois. Je le laisse faire, mon esprit est comme à l’arrêt, comme tétanisé . J'en suis là quand on arrive chez lui. Une petite maison de plein pied. Il me guide vers la salle de bains, "une douche va te réchauffer". Bonne idee, je suis toujours gelé : je ne sais pas si c'est les heures passées sous la pluie ou la perspective de la soirée. J'enlève le blouson puis plus difficilement mon jean, il tente désespérément de s'accrocher mais je parviens à m'en défaire et c'est une libération. Me voilà nu dans la cabine et c'est une bénédiction. Alors que les gouttes me martelaient cette après midi, elles s'écoulent sur mon corps comme une caresse. Je me décrasse, me délasse, je rêvasse. Le tintement du ruissellement me berce. Je suis ...
... dans ma bulle. Elle éclate alors que le mec entre brusquement dans la pièce, pas gêné. Heureusement la vitre de la cabine est opaque. Puis je me dis que de toute façon il me verra bientôt à poil. J'en frémis. "je mets tes affaires à sécher et te prête quelques fringues entre-temps" et il sort. J'essaie de reprendre le fil de ma méditation mais c'est peine perdue. Alors je me mets un coup de pied au cul et sors de la cabine. Je trouve sur un tabouret des fringues. En un tas microscopique. Je suis intrigué et je me sèche rapidement pour prendre les vêtements. Il s'agit d'un débardeur et d'un short assortis, blancs, légèrement satinés. Et c'est tout, pas de fut, pas de sweat et encore moins un slip. Le pervers, il sait pousser son avantage, je vais être mignon avec cela ! Je commence par le short. Cela fait étrange de le mettre sans rien dessous et de sentir l'étoffe flotter autour de mes fesses et de mon sexe. Je poursuis avec le débardeur, il est prêt du corps et pas très long ; je peux à peine le glisser sous le short. Je vais ensuite face au miroir. C’est un choc. Le débardeur moule bien mes pectoraux, pourtant je ne suis pas baraqué. Il est aussi légèrement transparent et laisse deviner la couleur chair qu’il recouvre. Le short est quant à lui bien court, il me couvre tout juste et met bien en évidence le bombé de chaque fesse. Être complètement nu serait sans doute moins indécent. J’ai beau me tourner sous tous les angles, de face, de profil ou de dos, je dois faire face à ...