1. Le goût du sang (1)


    Datte: 09/02/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Swingme, Source: Xstory

    ... et sans préavis... s’abattit sur mon cul. Un cri de douleur et de surprise m’échappa, tandis qu’une décharge nerveuse parcourait tout mon corps. Le temps que mon cerveau analyse la sensation, la brûlure, la douleur, leur rémanence, tu observas le résultat de ton inspiration brutale, atterrée. De longues marques rouges marbraient ma peau. Pas de sang, non, pas avec un seul coup de fouet, mais l’effet n’en était pas invisible pour autant. L’hésitation te paralysa. N’étais-tu pas allée trop loin ? Devais-tu t’arrêter ? Continuer ?
    
    Tu n’eus pas le temps de prendre une décision. Je me retournai brusquement, les mains libres -l’écharpe n’était vraiment pas nouée assez fermement-, te basculai sur le dos. Profitant de ton apathie, je t’arrachai tous tes vêtements, puis enserrai tes poignets de l’écharpe, d’un nœud inviolable, et me penchai sur toi. A un souffle de ton oreille, je te murmurai "à mon tour, maintenant", tandis que mes ongles griffaient tes seins, sous ton hoquet de surprise. Mes dents se refermèrent sur ta lèvre inférieure, et ne desserrèrent leur étreinte qu’une fois le goût du sang bien réel. Je le laissai imprégner ta langue, ta bouche, avant de te relever, et de te placer à genoux, face au mur, les mains en appui dessus. La conscience de ta situation te saisit : rendue aveugle par la position, attachée, à la merci de ma volonté et des instruments que tu avais toi-même apportés. Tu te sentis assaillie d’une peur légitime, et il fallait bien l’avouer, d’une ...
    ... excitation folle.
    
    Un nouveau murmure parvint jusqu’à ton cerveau : "alors comme ça, tu veux du SM ?" Silence. La question n’exigeait pas de réponse. Tu m’entendis me déplacer, ouvrir ma propre table de nuit, en retirer des objets. Ton imagination et l’appréhension prirent le dessus sur la raison : qu’avais-je choisi ? Des menottes ? Des pinces à seins ? Un godemiché ? Des images sado-maso se mirent à déferler dans ton esprit : des baillons de soumission, des masques en cuir, des harnais. Que faire ? Me demander d’arrêter ? Mais arrêter quoi ? Je n’avais encore rien fait, ou presque, il n’y avait pas urgence ; autant découvrir ce que j’avais en tête.
    
    Un long frisson te ramena à la réalité. Une caresse à la limite du supplice te parcourait le corps. Tu baissas le regard et aperçus une fraction de seconde, avant qu’il ne disparaisse entre tes cuisses, l’objet du délit : un plumeau. Mon objectif était clair : je voulais chacun de tes nerfs en feu, je voulais te stimuler comme jamais. Je passai partout : sur la plante de tes pieds, tes cuisses, ta taille, tes aisselles, ta nuque, et bien sûr, tes fesses, ta vulve, tes seins, tes tétons s’étaient merveilleusement dressés. Fièrement relevés, ils exprimaient ton désir grandissant. Je les titillai du pouce et de l’index, les pinçai. Ils te représentaient parfaitement : à fleur de peau, ultra-sensibles, à la limite de la douleur, prêts à exploser. Le contact de mes doigts irradia dans tout ton torse.
    
    J’abandonnai tes seins pour ...