1. Une belle-mère très tendre


    Datte: 03/05/2018, Catégories: fh, fplusag, campagne, bellemere, Auteur: Pradel, Source: Revebebe

    Dans leur maison d’Auvergne mes beaux parents ont des travaux à surveiller. Une contrainte inattendue empêche mon beau père de s’y rendre. Mon épouse me dit :
    
    — Pourquoi ne monterais-tu pas avec maman ?
    
    L’idée de passer un week-end loin des miens ne m’enchante pas mais ma belle-famille mérite qu’on l’aide.
    
    Nous voici partis. J’ai 28 ans, Madeleine 18 de plus et beaucoup de charme. Deux heures après nous arrivons sur les lieux. Le plombier y travaille, le maçon et le menuisier ont rendez vous à midi. Nous avons apporté la tondeuse et divers outils. Je me mets à l’ouvrage sans tarder.
    
    Nous devons, dans l’après-midi, acheter divers accessoires de sanitaire, des plantes et des fleurs à planter le dimanche.
    
    J’aime le côté organisé de Madeleine, elle sait ce qu’elle veut, se décide vite. Nous revenons, déchargeons et fourbus décidons de nous offrir le restaurant.
    
    Vers 20 heures nous commençons un excellent repas. J’ai commandé une bouteille de Côtes du Rhône et la conversation devient gaie. Devant son mari ma belle-mère est plutôt réservée mais, seule avec moi, ce n’est pas la même femme.
    
    Après le repas nous décidons de marcher un peu dans le vieux centre ville. Il fait frais, Madeleine pour se réchauffer se rapproche de moi. Je passe ma main sur son épaule.
    
    — Vous êtes bien ainsi ?
    — Oui, très bien.
    
    Le grand miroir d’un magasin renvoie notre image.
    
    — Regardez, on dirait deux amoureux.
    — Taisez-vous, vous dites des bêtises.
    
    J’approche mon visage ...
    ... du sien et je lui fais une bise.
    
    — Vous êtes bien ?
    — Oui bien sûr, pourquoi cette question ?
    — Je craignais que vous n’aimiez pas que je vous embrasse.
    — Pourquoi ? J’aime votre attention, votre courtoisie…
    
    Un sourire mélancolique traverse son visage. Je lui fais face l’enlace furtivement et glisse à son oreille :
    
    — Madeleine vous êtes très séduisante.
    
    Elle s’écarte de moi sans me repousser et propose :
    
    — Si nous rentrions, vous devez être fatigué ?
    — Non, pas du tout, mais vous devez avoir froid ?
    — Un peu.
    
    Nous marchons un moment en silence pour retrouver la voiture.
    
    Sur le chemin du retour je pose ma main sur sa cuisse, elle ne me repousse pas, pose sa main sur la mienne. Elle a fermé les yeux, ma main imprime des petites pressions sur sa cuisse ferme. Je sens sa jambe qui bouge imperceptiblement et sa respiration plus ample.
    
    Quand nous arrivons elle dit :
    
    — Déjà, je crois que je me suis endormie.
    — Et vous avez fait de beaux rêves ?
    — Oui, très beaux, très doux.
    
    Nous éclatons de rire.
    
    Arrivés dans la maison je vais dans sa chambre et allume le chauffage électrique. Elle, quelques minutes après, se glisse dans son lit, je passe à la salle de bain, enfile un pyjama et rejoins sa chambre, elle me regarde sans étonnement, j’entre dans le lit, elle éteint sa veilleuse.
    
    Nous sommes dans le noir, allongés sur le dos, côte à côte. Silence épais.
    
    Je cherche sa main, elle brise le silence :
    
    — Nous avons eu une journée bien remplie ...
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