1. Nuit blanche


    Datte: 07/02/2021, Catégories: ffh, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, vengeance, massage, jeu, sm, attache, BDSM / Fétichisme Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe

    ... notre relation ? Qui est Nathalie ? Quels sont mes sentiments pour Nathalie ?
    
    Catherine… Nathalie… Catherine… Nathalie… Cathalie… Naterine… Cathalinatherine… Les images des deux femmes se brouillent dans ma tête. La blonde devient brune, la sexuelle devient fraternelle, la complice devient traîtresse, la joueuse devient sérieuse, la voisine devient étrangère, la timide devient expansive, la belle devient… Émergeant de mes songes, je prends conscience que toutes différentes qu’elles soient, Nathalie et Catherine se rejoignent entièrement sur un point : je les trouve belles… merveilleusement belles.
    
    Ce jugement de valeur sur leur beauté m’interpelle. Il est relativement rare que je rencontre une femme que je qualifierais sans retenue de « belle ». Or, aussi bien pour Catherine que pour Nathalie, je ressens une attirance physique au plus profond de moi. Malgré leur antagonisme, les deux femmes déclenchent en moi la même…
    
    — Lève-toi !
    
    Je sursaute, surpris par cette interjection. Je n’avais pas entendu la porte de ma cellule s’ouvrir et je reste tétanisé sur mon banc.
    
    — Debout !
    — Oui… Heu… Pardon… Mais… Je…
    — Tais-toi ! Voici Maître Granger qui va t’expliquer ta situation.
    
    Le policier en uniforme se recule et je vois sortir de l’ombre la robe d’un avocat. Je suis étonné qu’à peine arrivé au commissariat, un avocat, probablement commis d’office, soit déjà présent. Mais lorsque mes yeux quittent la robe et fixent le visage de son propriétaire, je dois faire un ...
    ... effort sur moi-même pour retenir une exclamation. Se délectant de mon ébahissement et affublée de son petit sourire énigmatique, Nathalie pénètre dans ma cellule.
    
    La sentence
    
    — Bonsoir Éric, tu vas bien ?
    
    La porte de la cellule s’est refermée et nous nous faisons face au centre de la pièce exiguë. Je n’ai aucune envie de la laisser contempler mon désarroi et j’entreprends de lui répondre avec conviction.
    
    — Ne t’en fais pas pour moi. La seule chose qui me pèse réellement c’est ta présence perverse.
    — Allons, ne monte pas sur tes grands chevaux, je suis là pour t’aider.
    — Bien entendu ! Quelle hypocrite tu fais ! Cela t’amuse de jouer avec les gens, de les manipuler, de les pousser à bout ?
    — Du calme, laisse-moi t’expliquer.
    — Tu n’as pas besoin de justifier tes manigances et ta fourberie.
    — Il suffit !
    
    Les traits de Nathalie se sont figés et ses yeux me fixent d’un air mauvais. Étouffant la colère qui l’envahit, elle articule dans un souffle :
    
    — Écoute-moi bien petit salopard. Tu as laissé sur le carreau une fille géniale, qui t’aime comme une folle. À cause de toi elle a failli se foutre en l’air. Bien entendu tu n’as rien vu de tout cela puisque tes yeux n’observent les autres qu’au travers la fente de ton urètre et que ton cœur doit certainement avoir été remplacé par ta prostate. Alors dis-toi bien que les quelques petits désagréments que tu as subis ne sont rien ; que mon seul et unique objectif est que Catherine fasse son deuil de toi, si possible ...
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