COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Que la chair est faible (1/5)
Datte: 05/02/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... auriez dû vous abstenir de lui dire de venir se confesser.
Vous allez en apprendre de belles, l’Agnès, des élèves de son école du temps où elle exerçait elle en a dépucelé plus d’un.
- Comment sais-tu ça Louis ?
- C’est mon père qui me l’a dit, c’est elle qui l’a dépucelé ainsi que les deux tiers de ses copains quand ils ont été en âge.
- Et maintenant, l’institutrice !
- Aucun risque, c’est un maître et il est marié.
Dans notre village les PD ont leur casse la gueule.
Heureusement que l’évêque Juda m’a prévenu.
En peu de temps à part les grands yeux que celle que Louis a appelé Marie m’ayant troublé, je m’adapte à mon village.
- Monsieur le curé, on vous attend au bistrot voisin, je vous présenterais un grand nombre de copains.
Le père Mathieu venait toujours les dimanches passer un moment et discuter du foot avec nous.
- Vous avez une équipe de foot ?
- Oui, nous sommes en première série.
- Le temps de ranger l’église et je viens vous voir mais je m’installe, je resterais peu longtemps.
- Le principal c’est que vous veniez, je vous trouve sympa.
Ouf, merci Juda sans tous tes conseils, je me serais certainement mis à dos tous les ivrognes et bigotes de mon village.
- J’y vais moi aussi, mon père vous le verrez au bistrot, c’est le plus balaise.
- Tu vas au bistrot ?
- Non, maman m’attend avant qu’il arrive, attention au vin blanc.
Ce grand échalas me quitte, quand j’arrive au bistrot il est fermé.
- Je viens ...
... d’apprendre que Jules était parti en ville, sa mère est à l’EPAD et elle a eu une crise cardiaque.
Je suis Georges le père de mon Louis.
Attention, il sert la messe et fait sa communion car j’ai un accord avec Berthe.
Vous savez nous sommes fort ici mais chez nous ce sont nos femmes qui nous tiennent par les couilles.
Dès qu’il aura enlevé son aube après sa communion c’est ici chez Jules qu’il apprendra la vie.
Je salue ce fruste et je retourne au presbytère.
Le très haut a pourvu à mon bien-être, ça sent très bon dans ma cuisine.
À petit feu une marmite de soupe de légumes cuit sur le fourneau à bois.
J’entends chanter dans le jardin.
Je franchis la porte arrière.
- Père Joseph vous avez trouvé la soupe, j’espère que le père Mathieu vous a mis au courant.
C’est moi qui prends la suite de ma maman pour m’occuper de vous.
Je fais votre jardin, j’adore planter des choux, des navets et surtout des carottes.
- Tu t’appelles Marie, quel joli prénom.
Comment viens-tu dans mon jardin, j’étais devant avec ce bourru de Georges.
- Regardez la porte entre nos deux jardins, je passe par là pour vous amener votre soupe et faire votre ménage.
- Je suis pauvre Marie, je viens de compter la quête.
Un peu plus de 12 € plus un joint de bougie de mobylette.
J’aurais du mal à te payer un salaire.
- Maman était l’infirmière du village, je le suis aujourd’hui, c’est moi qui la remplace.
Nous aussi nous vivons chichement.
- Je vais manger ta ...