Découvertes - Histoires de Sexe

Découvertes

... vraiment pas pour moi, il fallait que je laisse tomber cette femme au plus vite, tout cela me gênait au plus haut point.

Ces achats terminés, il était l’heure d’aller déjeuner. Nous fîmes un détour par la place pour déposer les courses dans le bus. Le chauffeur, qui semblait au courant de ce que contenaient les multiples poches lui fit quelques remarques qu’il trouva drôles, se permettant même de lui mettre la main aux fesses pendant qu’elle était penchée dans la soute. Elle n’eut aucune réaction ! Il fallait que j’aie des éclaircissements au cours du repas, car là, je ne comprenais plus rien à cette femme, ou plutôt si, elle devait être plutôt volage et aimer sacrément la bagatelle !

Suzon semblait satisfaite de ses achats de la matinée et elle m’en fit largement part durant le repas.

— Je sais, je suis surprenante. Les autres ne me fréquentent plus à cause de mes extravagances. Mais je m’en fous, je vis la vie qui me plaît, même si dans le fond, ils sont jaloux. Enfin, surtout les femmes !
— Jaloux, jalouses ?
— Je vais t’expliquer, c’est très simple. J’ai passé ma vie à me faire trimballer par des mecs qui ne pensaient qu’à me baiser et à me larguer en suivant. Ici, je ne risque rien, aucune bonne femme ne laissera son mec s’approcher de moi, d’autant plus que je fais exprès de les allumer !
— Mais toute cette lingerie fine, c’est simplement pour tes yeux, pour te sentir encore désirable ?
— Non ! J’aime faire l’amour. Alors je m’octroie au moins deux séjours ...

... à l’étranger et là je m’éclate. Et si possible avec des hommes jeunes ! En payant, on a tout ce que l’on veut, avec les ennuis de voisinage en moins !
— Étonnant ! Je ne crois pas que j’aurais eu cette idée !
— Vivre tous ses fantasmes pendant quinze jours est assez rajeunissant pour l’esprit, tu devrais essayer !
— Je n’en suis pas encore là !
— Je suis sûre que tu adorerais, un homme bien monté, plusieurs à la fois, des femmes, de longues heures de plaisir sans contrainte, sans honte ! Quand tu reviens, la vie n’est plus la même !

Le repas prit fin sans que je m’en rende compte. Mon trouble était immense, cette femme m’avait envoûtée. Moi aussi, j’aimais faire l’amour, moi aussi j’en étais privée, moi non plus je ne voulais pas d’aventure avec des hommes du cru, moi aussi j’avais les moyens de m’offrir un voyage… J’ai passé l’après-midi comme un zombie, nous avons fini nos courses et pris le chemin du retour. Elle n’était pas à côté de moi, j’en ai éprouvé un peu de tranquillité, la conversation n’a pas duré et je me suis endormie.

À l’arrivée, après avoir récupéré mes affaires, je me dirigeai vers ma voiture.

— Luce, on se revoit ?
— Oui, si tu veux, avec plaisir ! Viens donc passer la journée avec moi samedi !
— Chouette ! Tiens, au fait, je te prête mon catalogue et on en reparle ?

* * * * *

Le soir, à la maison, confortablement installée sur mon canapé, en robe de chambre sur ma sage chemise de nuit en coton imprimé, je me mis à penser à l’attitude ...