-
Vive la montagne
Datte: 02/02/2021, Catégories: fh, hplusag, jeunes, Oral pénétratio, init, initfh, nature, Auteur: Apv, Source: Revebebe
... me retournai. Nous passâmes plusieurs jours à nous balader et à discuter. Il n’y avait pas beaucoup de distractions. Alors le grand sujet de Laura c’était l’avilissement des règles sociales. Elle avait de beaux discours sur la liberté, sur le choix d’indépendance qu’a chacun de s’affranchir des lois sociales. Mais, en même temps, tout dans son comportement montrait le contraire. Jeunesse idéaliste et utopique. Ça me rappelait la mienne ! Il y eu une journée où le temps était couvert. Nous restâmes près du refuge. Laura s’ennuya ferme. Le soir le tonnerre commença à gronder et nous rentrâmes à l’intérieur. La nuit tomba et l’orage éclata. Je ne sais pas si vous connaissez les orages de montagnes ; c’est impressionnant et Laura le fut ! Une heure après que nous nous soyons couchés, Laura m’appela : — Michel ! Michel, tu dors ? — Non, c’est difficile avec l’orage. Il faisait très lourd et les éclairs claquaient vraiment fort. — Je peux venir près de toi. J’ai peur. Le signal derrière ma nuque aurait dû m’alerter. Mon sixième sens. Mais je répondis par l’affirmative et elle vint se blottir avec moi, dans le lit. Elle portait un pyjama en soie (très pratique en montagne !). J’avais déjà chaud à cause du temps mais là, en plus… Et puis son corps vibrant de jeunesse était là ! Tout près. Contre mon dos. Les images de son corps nu passaient et repassaient inlassablement dans mon esprit. Rien à faire. Les heures passèrent dans le vacarme de l’orage. — ...
... Tu dors ? me demanda-t-elle — Non, je n’arrive pas. Et nous reprîmes notre sujet de prédilection. Enfin ! Elle reprit ses arguments philosophiques sur la chute de l’être quand il se confond à la règle commune. Elle m’amusait toujours mais je lui opposais d’autres arguments qu’elle démontait avec l’assurance de sa naïveté. — Et pourquoi ne pas les mettre en pratique, tes idées ? lui dis-je à cours d’arguments. — Ben… quoi ? — Pourquoi tu ne romps pas ton enchaînement aux carcans des règles sociales, des lois judéo-chrétiennes… ? — Ben… — Alors ? triomphai-je. — J’y travaille ! lança-t-elle comme acculée dans ses retranchements. Nous étions bien à l’abri dans mon refuge. Le tonnerre rugissait dans la nuit. Nous ne disions plus rien depuis plusieurs dizaines de minutes mais je savais que Laura ne dormait pas. Soudain, je sentis sa main sur mon épaule nue. Je ne bougeai pas. Puis son corps se plaqua contre mon dos. Que faire ? Elle se redressa près de mon oreille : — Je veux faire l’amour avec toi, déclara-t-elle avec un ton assuré. — Quoi ? — Tu as très bien entendu. Alors que j’allai lui répondre qu’elle était folle, Laura me coupa avec une inflexion très doctorale : — Je veux le faire pour trois raisons. Un, je te prends au mot. J’ai effectivement des idées sur la liberté et je dois les mettre en pratique. Deux, je suis inexpérimentée côté sexe, et toi tu pourras certainement m’enseigner. Elle s’arrêta un instant et je pris la parole : — Attends ...