Le sang dans tes cheveux
Datte: 30/01/2021,
Catégories:
fh,
couple,
nympho,
bizarre,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
policier,
amourpass,
Auteur: Maldoror, Source: Revebebe
... omoplates. Quelques ecchymoses sur son torse et son visage, une brûlure sur la hanche, un filet de sang coagulé le long de la tempe où trempait une mèche platine. À l’évidence rien de mortel. Je devais être dans le même état.
Le premier réflexe de Polly fut de m’embrasser à pleine bouche afin de me signifier que j’étais bien vivant. Nos visages n’étaient en effet qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.
— Mon bébé, souffla-t-elle en déposant ses lèvres sucrées sur les miennes.
— Tout ce sang dans tes cheveux, répondis-je.
Avant de m’attarder sur notre nouvelle résidence. Difficile à déterminer à vrai dire, si ce n’était que nous nous trouvions sous terre. Une ampoule électrique située au-dessus de nos têtes inondait le centre de la pièce d’une lueur pâle, sans toutefois révéler les murs qui nous entouraient. Aucun bruit n’était perceptible hormis le cliquetis des chaînes qui accompagnait notre réveil. Nous étions dans une chambre de torture ou un putain de tombeau ! Au choix. Mais rien à voir avec une prison ou la morgue, les endroits où nous aurions dû échouer.
— On est où, mon bébé ?
— J’en sais foutrement rien, articulai-je en lorgnant son grain de beauté resté intact. Ça va toi ?
Elle acquiesça du chef, sa crinière dévalant la pente de ses épaules pleines d’éraflures pour rejoindre ses seins meurtris. Des traces de sang séché avaient coulé le long de son cou pour stagner au niveau des mamelons. Rouge. Rouge.
— En tout cas, ça pue, repris-je.
Elle ...
... banda ses muscles, prit appui sur le sol et tira lourdement sur les chaînes afin que je puisse plus facilement planter la plante de mes pieds dans la terre sablonneuse. Mon sang était envahi par une colonie d’asticots qui grimpaient jusque dans mes reins tant mes jambes étaient restées ankylosées pendant des heures. Je me redressai alors du mieux que je pus lorsque je sentis la langue de Polly, les genoux sur le sable et les mains liées en direction du plafond, taquiner l’extrémité de mon gland. Je lui jetai une œillade pour lui signifier que ce n’était pas le moment, mais elle me répondit par un regard boudeur qui fendit ma chair jusqu’aux entrailles, faisant la moue pour me signifier sa détresse. Puis ce gloussement et ce bâillement caractéristiques. Je n’avais aucune chance de lui résister.
— Alleeez, supplia-t-elle en remuant des hanches sous l’excitation, on n’a jamais fait sans les mains.
Quelle qu’aurait été ma réponse verbale, la vigueur de ma queue de nouveau dressée trahissait mon désir. Après tout, les perspectives de s’échapper étaient quasiment nulles et… elle avait un si beau cul !
Les lèvres de Polly qui embrassaient maintenant mon sexe avec amour lacérèrent mes pensées au rasoir pour me plonger dans une délicieuse ivresse. Chacun de ses baisers me donnait foi en l’avenir. Avec cette fille, je ne risquerais jamais rien. Nous étions protégés, à l’abri, confortablement lovés tous les deux à l’intérieur d’une bulle d’énergie.
Sa bouche aussi brûlante ...