1. Une initiation à la cuisine japonaise pleine de surprises


    Datte: 29/01/2021, Catégories: 2couples, couplus, inconnu, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral nopéné, jeu, yeuxbandés, init, entrecoup, Auteur: Humoureux, Source: Revebebe

    Ma compagne Hélène avait plusieurs fois émis le souhait de découvrir la cuisine japonaise. Un article rédactionnel dans une célèbre revue gastronomique nous incita à nous initier à cette cuisine dans un restaurant japonais le long de la Seine à Paris.
    
    Suivant les conseils de la revue, nous arrivâmes tôt afin d’être installés devant les cuisiniers. Nous expliquâmes au maître d’hôtel que c’était notre première expérience et nous nous laissâmes guider dans le choix des plats.
    
    À peine avions-nous commencé la dégustation des sushis qu’un couple très BCBG vint s’installer à côté de nous. Elle, la quarantaine, grande, élancée, brune, un serre-tête recouvert de velours comme on n’en trouve plus que dans les boutiques de Versailles, un chemisier blanc strict recouvert d’un foulard Chanel et d’un collier de perles certainement véritables, une jupe noire plissée et des hauts talons de classe. Lui, un peu plus âgé, costume trois pièces de bonne coupe, beaucoup de prestance. À l’évidence, ils étaient des habitués des lieux, car le chef vint les saluer chaleureusement.
    
    Devant notre hésitation à manier les baguettes, elle, Béatrice, qui était assise à ma gauche, engagea la conversation avec un petit sourire :
    
    — Je suppose que vous n’avez pas l’habitude des baguettes. Mais, d’abord, permettez-moi de me présenter. Béatrice, avocate. Bernard, mon mari, associé dans le même cabinet.
    — Enchanté. Je suis Gérard, ingénieur. Ma compagne, Hélène, secrétaire de direction. De fait, ...
    ... nous faisons notre première découverte et avons demandé au maître d’hôtel de nous guider.
    — Faites-nous donc confiance. Laissez-nous choisir pour vous
    
    Aussitôt fait.
    
    Nos voisins prirent quelques sushis qu’ils dégustèrent rapidement pendant que nous regardions, fascinés, le travail virtuose des cuisiniers japonais. Les couteaux tourbillonnaient pour débiter le poisson encore vivant, les légumes et la viande étaient débités rapidement avec adresse, dessinant des formes artistiques.
    
    Puis vinrent les teppan-yaki, le yu-dofu, …
    
    La conversation allait à bâtons rompus. Mais nos voisins s’aperçurent de notre difficulté à manier les baguettes. Bernard n’hésita pas à venir se positionner derrière ma compagne, rouge de confusion, et à lui prendre les deux mains afin de lui expliquer comment manier ces fameuses baguettes.
    
    Je le trouvais quand même quelque peu cavalier, même s’il m’était sympathique, lorsque je sentis une main féminine frôler ma main gauche – je suis gaucher – cependant que le genou droit de Béatrice profitait de la manoeuvre pour venir délicatement se frotter le long de ma jambe gauche. Et, bien entendu, comme si de rien n’était, Béatrice me guidait dans le maniement de la baguette. La tâche ne lui était guère facilitée car l’émotion me faisait quelque peu trembler.
    
    — Allez, décontractez-vous. C’est simplement un coup à prendre, me dit-elle avec un petit sourire en coin. Tenez, buvez donc un peu de ce bon bordeaux rouge. Et, ensuite, tout ira tout ...
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