1. Le voyage de noce de papier africain


    Datte: 25/01/2021, Catégories: fh, hplusag, hagé, jeunes, couleurs, extracon, grossexe, bain, voyage, fsoumise, jalousie, cérébral, noculotte, Oral confession, occasion, extraconj, nature, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... devoirs conjugaux dans un tel contexte !
    
    Je découvre le luxe inconnu de l’avion en première classe, le champagne à volonté, l’attention permanente de stewards et d’hôtesses stylées, les fauteuils larges où il est vraiment possible de dormir. Même le salon qui nous accueille lors de notre correspondance à New York est luxueux.
    
    Tim m’abreuve de commentaires sur l’objectif de son safari, auxquels je ne comprends goutte. J’ignore déjà le nom français des animaux qu’il veut chasser ! Je crois deviner qu’il veut les cinq plus gros, ce qu’il appelle leBig Five.
    
    Après près de quinze heures d’avion, nous nous posons à Harare, sous une chaleur étouffante et humide. La poussière rouge est présente partout, et nous devons subir les questionnaires pointilleux des agents de l’immigration qui ressemblent à des caricatures dans leurs uniformes sanglés. Au passage de la douane, je constate avec étonnement que ce ne sont pas les armes de Tim mais mes deux valises qui attirent l’attention des douaniers. Qui les vident intégralement. À quatre, ils prennent un malin plaisir à étaler aux yeux de tous ma collection de strings, soutiens-gorge et autres fanfreluches féminines en en appréciant la finesse, sous le regard amusé de Tim. Après des commentaires dont je devine la teneur, ils me les rendent un à un et je dois tout ranger !
    
    L’homme qui nous accueille à la sortie est Dino, notre guide de chasse. Sud-Africain d’origine italienne, il est court sur pattes, râblé, velu. S’il tombe ...
    ... dans les bras de Tim, avec lequel il a déjà chassé, il me jette un regard hautain, et je me sens toisée comme une génisse à la foire aux bestiaux. Visiblement, il n’aime pas les femmes, ou tout au moins les femmes quand elles suivent un safari. Comme la nuit est déjà tombée, il nous précise que nous allons dîner au restaurant, et que nous partirons demain aux aurores en avion taxi vers Balaway. Les deux hommes filent directement au bar, et je suis le groom qui monte nos valises pour me changer. Notre chambre est vaste, au délicieux style colonial désuet. Un immense grand lit trône en son centre, et la salle de bain n’est séparée que par un paravent de tissu diaphane. Après une douche réparatrice, je m’arrange tout en songeant à l’étrange intimité de cette chambre pour le faux couple que nous formons.
    
    Je retrouve les deux hommes en vive discussion au bar, avec un nombre impressionnant de verres vides devant eux. Il y a peu de monde dans la salle, des hommes blancs exclusivement, et j’ai droit à quelques œillades appuyées. Tim choisit un filet de buffle mariné pour moi et… du singe pour lui. Ils continuent au whisky, je découvre le vin sud-africain. J’essaie de suivre leur conversation, et même de m’y immiscer. Je suis rabrouée sèchement par Dino, et en perds complètement le fil, ignare en calibres, modes de chasse ou noms d’animaux.
    
    Lassée de ce machisme ambiant, je m’éclipse dès la fin du dîner et regagne notre chambre. J’hésite dans le choix de ma tenue de nuit, et opte ...
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