1. Le voyage de noce de papier africain


    Datte: 25/01/2021, Catégories: fh, hplusag, hagé, jeunes, couleurs, extracon, grossexe, bain, voyage, fsoumise, jalousie, cérébral, noculotte, Oral confession, occasion, extraconj, nature, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    Je reste un peu surprise en raccrochant le téléphone. Mon patron, Tim Burmann, m’invite à déjeuner ce midi. Je ne l’ai croisé que deux fois, lorsque je suis arrivée à l’Agence, il y a deux mois, lors de ma présentation par mon chef de secteur, et lors de la signature de reprise d’un projet d’un centre commercial, il y a une semaine.
    
    Tim est un homme énergique, à la soixantaine épanouie, mesurant au moins un mètre quatre-vingt et pesant largement plus du quintal. Nous l’appelons entre nous Barbe Rousse, en référence à la couleur de sa chevelure et de sa barbe. Il mène son agence immobilière et la centaine de collaborateurs qui la composent avec une poigne débonnaire. À la suite d’une rupture douloureuse et de l’échec à ma deuxième année de droit qui en a découlé, mon parrain m’a recommandée auprès de Tim afin de faire une année de césure et de parfaire mon américain au fin fond du Middle West.
    
    Lors de ma présentation à Tim, à mon arrivée, j’ai été frappée par sa carrure de joueur de football américain et la taille de son bureau, probablement cinq fois plus grand que le modique studio que je loue à proximité de l’Agence ! Outre d’innombrables photos le représentant avec sa femme, une blonde d’âge mûr, décolorée et fortement botoxée, et ses deux enfants, un garçon et une fille, les murs sont couverts de trophées de chasse : bisons, ours, loups, lions, etc. Très impressionnée par ce zoo inerte et la forte personnalité de Tim, je crois que j’ai dû donner l’impression ...
    ... d’être une vraie gourde lors de ce premier entretien, d’autant plus qu’il parle avec un fort accent du Middle West auquel j’ai du mal à m’accoutumer.
    
    Par chance, j’ai pu, un peu par hasard, trouver sur la zone de prospection qui m’a été attribuée un projet de centre commercial en souffrance. L’affaire a été signée un mois et demi après que j’en ai parlé à mon supérieur, Ted, et j’ai eu le droit, devant mes collègues, à de chaleureuses félicitations par Tim lui-même autour d’un verre pour fêter cette prospection heureusement conclue.
    
    Je m’interroge sur les raisons de cette invitation à déjeuner, et regrette de n’avoir pas mis plus de soin à ma toilette ce matin : je suis en pantalon et veste de jean sur corsage et bottines blanches. Ici, on vient au bureau trèscasual…
    
    J’arrive en avance, un peu nerveuse, austeak houseoù mon boss m’a fixé rendez-vous. Sans aucune intimité, il ressemble à tous les établissements de ce type qui fleurissent aux USA et où la viande est en général excellente. Tim débarque peu après, avec son inimitable dégaine de cow-boy d’opérette. Il me broie littéralement la main, s’assied lourdement face à moi et passe sa commande sans même me consulter. Les hommes d’ici ont d’étranges codes de galanterie ! Lorsqu’à mon tour j’ai fini de commander, il me propose un verre de vin blancfrançais que j’accepte volontiers, et m’interroge sur mon intégration à l’Agence, sur mes activités le week-end, la santé de mon parrain, etc.
    
    Après avoir ingurgité à une ...
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