1. La mère de Jean (2)


    Datte: 25/01/2021, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Le samedi matin, Jean au petit déjeuner ne vit pas la petite mine déconfite de sa mère. Celle-ci avait déjà préparé la cafetière et le divan, draps repliés, était à nouveau refermé. Adèle était déjà prête à sortir lorsqu’il débarqua à la cuisine pour prendre son petit déjeuner.
    
    — Tu es déjà sur le départ ?
    
    — Oui, je veux aller faire les boutiques. Et le café est au chaud. Le pain grillé sur la table n’attend plus que vous !
    
    — Nous ? Les deux cocos sont donc rentrés cette nuit ? Ils ne t’ont pas réveillé au moins ?
    
    — Non… non ne t’inquiète pas.
    
    — D’accord. Bon moi je serai absent jusque vers les dix-neuf heures, alors… prends ma clé. Guy ou Léo, l’un des deux fermera après mon départ.
    
    — Merci mon chéri. Passe une bonne journée et à ce soir !
    
    — Bons achats alors maman ! Et rentre quand tu veux, mes copains sont au courant alors… ne te fais aucun souci.
    
    Un baiser sur les joues et Adèle quittait l’appartement sans rien dire de l’incident de la nuit. Elle se rendrait dans les boutiques du centre-ville de Nancy, là où la grande galerie marchande de Saint Sébastien drainait un monde fou. Les échoppes de vêtements regorgeaient de trésors dont toutes les femmes rêvaient. Et Adèle en était sans contestation possible un bel exemplaire. Mais elle se remémora tout le long de la matinée les scènes de la nuit. Comment avait-elle pu prendre en bouche le copain de son fils ?
    
    Elle restait persuadée qu’il n’avait sans doute pas cru un traitre mot de cette histoire de ...
    ... rêverie alors qu’elle dormait. Mais bon, sa beuverie bienvenue et surtout qu’il ait pu la confondre avec sa petite amie… en tout cas, celle-là avait de la chance, ce jeunot bandait comme un cerf. Et l’image de cette queue qu’elle avait sucée avec plaisir l’accompagna tout au long de la matinée. Elle reprit le chemin de l’appartement vers quatorze heures avec plusieurs sachets de vêtements. Elle ne venait qu’une fois par an dans les magasins et se rhabillait pour les mois à venir.
    
    Elle entra sans bruit dans la colocation où rien ne bougeait. Elle en déduisit donc qu’elle était seule. Elle se rendit dans la chambre de Jean. Tout était en l’état, comme s’il venait de se lever. D’abord, Adèle ouvrit la fenêtre, pour aérer la pièce, puis elle rangea les vêtements chiffonnés qui gisaient un peu partout. Elle reborda le lit et finalement, elle se décida à prendre une douche. Elle chantonnait sous le jet tiède, mais avait toujours derrière le crâne les images de cette fellation incroyable. Elle se sécha rapidement et toujours nue, repartit pour la cuisine pour se faire un thé.
    
    Elle n’avait pas fait trois pas entre le couloir de la douche et l’endroit où se trouvait la bouilloire qu’elle eut comme un drôle de pressentiment. D’un coup, elle se retourna et un autre visage pas plus connu que celui de cette nuit était face à elle. Par instinct ses mains vinrent se poser sur ses seins, comme si c’était important. L’autre avait les quinquets qui lui sortaient des orbites. Elle reflua ...
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