1. Le sextrot 1


    Datte: 23/01/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... ne pense pas. C’était leur premier passage et leur premier achat à la boutique.
    
    Pourquoi ne nomme-t-elle pas Robert ? Ce qu’elle dit peut être vrai. Mais il y a le non dit. Elle me ment par omission, je n’aime pas ça. Je joue franc jeu :
    
    - J’étais devant la boutique, je n’ai pas osé entrer, une cliente assez forte se promenait en petitetenue. Mon entrée l’aurait perturbée. Il y avait aussi un homme côté vendeur derrière ton comptoir tout près de toi.
    
    Ce n’est pas son premier choc. Une nouvelle fois Lili blanchit, est prise d’un tremblement nerveux incontrôlé. Elle sent venir l’orage et tente une diversion :
    
    - Tu as vu, pourquoi m’interroger comme une coupable ? Qu’as-tu vu : un couple de clients.
    
    - Pas n’importe qui ! Robert, ton mauvais génie, reçu en rendez-vous dans ta boutique. Si tu n’avais pas l’impression de déraper m’aurais-tu caché l’identité de l’acheteur ? Entre mari et femme voilà d’étranges cachotteries. Pourquoi pâlir et trembler si sa présence est si normale. J’espère qu’elle n’est pas habituelle.Que complotez-vous ? Vas-tu transformer ton local en annexe du resto du sexe.
    
    - Je suis commerçante et heureuse de vendre. J’accepte tous les clients, y compris Robert. Voudrais-tu lui interdire d’acheter de la lingerie à sa sœur et de l’acheter chez moi .
    
    - Étrange client ! Il tenait la place d un vendeur. Vous paraissiez si complices, si souriants, si heureux d’être ensemble. As-tu l’intention de renouer avec lui, dans mon dos ; vient-il te ...
    ... relancer?
    
    - André ne monte pas tout en épingle : je lui racontais le jour de notre mariage. Oui, je suis heureuse d’être ta femme et je le lui disais.
    
    - La belle femme qui essayait ta lingerie sans se soucier d’être vue presque nue de l’extérieur du magasin, est sa sœur ? Tu en es sure ?
    
    - Je crois ce qu’il me dit. Elle s’appelle Marie, c’est la fille cadette de sa mère.
    
    - Il aime bien sa sœur ce garçon, il lui paie de la lingerie fine et il la baise sous un porche?
    
    - N’importe quoi. Tu ne l’aimes pas depuis que tu le connais, ce n’est pas une raison pour le dénigrer devant moi.
    
    - Quand il t’a quittée, il ne t’a pas embrassée sur la bouche, sinon je l’aurais assommé. J’ai cependant cru voir, sans certitude à cause du manque d’éclairage, sa main plaquée sur ta croupe te presser vers son ventre. Tu as senti la dureté de son désir sur ton propre ventre écrasé sur sa queue.
    
    - Un homme qui bande pour moi, ce devrait être flatteur pour mon mari. Admettons que tu aies bien vu, en quoi suis-je coupable ? Me suis-je agenouillée devant son envie, l’ai-je prise en main; l‘ai-je déballée et sucée cette queue que tu supposes dure?
    
    - Tu as très vaillamment résisté à son attaque ? Bravo, mais tu as aussi trop longuement résisté à cette longue attaque. Tu t’exposes à la tentation. Tu finiras par t’enflammer. Robert était bien excité. Au coin de la rue de la République sa sœur l’attendait. Il l’a poussée sous un porche, l’a embrassée fraternellement sur la bouche, comme il ...
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