Une histoire d'amour
Datte: 23/01/2021,
Catégories:
amour,
poésie,
amourpass,
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extraconj,
internet,
Auteur: Brodsky, Source: Revebebe
... de l’encourager à sauver son couple. Mais je n’étais pas sincère… Plus le temps passait, plus je me sentais irrésistiblement attiré par elle. Et nous avons fini par nous rencontrer.
Les textes qui suivent furent écrits peu de temps après nos premières rencontres…
… Difficile cependant de vivre une histoire d’amour dans le plus grand secret. Le monde dans lequel nous vivons a un mot pour la qualifier : adultère. Difficile lorsqu’on a peur de la réaction des proches. Difficile aussi d’admettre que celui qui la garde dans la prison dans laquelle elle est enfermée peut se comporter en bourreau cruel et inconscient.
Mais nous nous aimons… Et nous prenons des risques. Se revoir est chaque fois une fête. Se quitter est toujours un drame. Et son absence est devenue insupportable. Et j’ai peur pour elle chaque fois qu’elle rentre chez elle… Ô, mon amour, je voudrais tant qu’elle prenne enfin la décision de me rejoindre pour toute la vie. Mes vieux démons sont de retour… Jalousie…
Il fallait bien que ça arrive un jour… Une imprudence, et il lui a fallu tout avouer. Et ce fut le début du cauchemar. Bien sûr que notre amour est pur, mais pour les autres il n’est qu’une faute, un crime, une trahison. Voilà que sont lancés les ultimatums. Plus question de se voir, désormais… La voilà surveillée, épiée, enfermée, privée de tout moyen de communiquer. ...
... Déchaînement de violence… Hier, se voir, c’était prendre des risques. Désormais, se parler devient une folie…
Cette fois, tout est perdu. J’ai tout tenté, et elle aussi. Je suis à bout, et elle aussi. La nuit dernière, nous avons eu une longue conversation au téléphone. J’ai essayé d’être dur ; je lui ai dit des mots que je ne voulais pas, mais c’était la seule manière (pensais-je) pour qu’elle accepte l’inacceptable. Combien de temps ai-je pleuré après ça ?
J’ai erré longtemps, désespéré entre les quatre murs de mon appartement. Moi qui me croyais si fort, je n’étais plus qu’une ombre, un fantôme. J’écoutais du soir au matin ces chansons que j’avais écrites pour ELLE. J’avais mal. Et je savais qu’elle avait mal. Et…
Quoi ? Qu’as-tu dit ? Tu es libre ?Libre de quoi ? Tu… reviens ? Tu ne peux pas imaginer vivre sans moi ? Tu as renversé la table… les convenances… Tu arrives… tu es là ! Mon Dieu, mon Amour, comment est-ce possible ?
« La seule force de l’Amour… » : c’est moi qui ai dit cela ?
Oui, mon Amour, je sais, je ne manque pas de culot. C’est toi qui me sauves la vie, et c’est moi qui fais le fier. Mais je suis tellement heureux aujourd’hui… Cette vie que nous avons tant espérée tous les deux, la voilà possible désormais.
Le monde est laid, les gens sont fous, tout part en sucette… Mais tu es là.
Viens…
Fin ? Non, à suivre…