Ma première fois ! (1)
Datte: 19/01/2021,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... Le déjeuner est bon, c’est papy qui l’a préparé, à l’ancienne ! Haricots du jardin et saucisse fumée cuite à l’eau, lui au moins ne met pas de la graisse partout.
Il est quatorze heures et je vais me balader dans les rues du quartier. J’y retrouve des endroits connus, d’autres qui ont beaucoup changé, normal d’une année sur l’autre de trouver des changements. Dans un petit square, je me pose sur un banc en fer et sors de mon sac, un livre.
J’ai toujours aimé la lecture et sous les branches arbres qui se balancent doucement dans le vent, je débute le dernier volet d’un Dan Brown que j’adore. Combien de temps suis-je ainsi plongée dans les mots, perdue dans une situation qui me ravit ?
Mon attention est attirée par de jeunes enfants qui courent après leur ballon. Celui-ci vient mourir à mes pieds et je dirige mes regards vers une tête blonde qui me décoche un large sourire. Le gamin s’empare de sa précieuse boule, la renvoie à deux ou trois autres, tous s’éparpillent en gloussant vers les espaces plus verts du gazon environnant. J’ai levé les yeux et je suis surprise par la nounou qui surveille les garçonnets. Surprise parce que ce n’est pas une fille, mais un homme et qu’il est là, lui aussi, à me regarder.
Nos regards viennent de se croiser et je ne comprends pas très bien ce qui m’arrive. J’ai une incroyable impression de chaleur qui me submerge. D’accord il fait beau, le soleil est chaud, mais de là à avoir cette sensation, c’est très bizarre. Il est châtain, ...
... il doit mesurer un mètre quatre-vingts et son regard est ancré dans le mien. Je ne sais pas ce que veut dire la notion de beauté pour un garçon, mais je le trouve plutôt mignon. Je n’arrive plus à me concentrer sur ma lecture.
Rien à faire, je suis attirée par ces prunelles qui me dévisagent sans fausse pudeur. J’ai comme l’impression que son regard me déshabille littéralement. Oh ! Bien entendu ce n’est pas au sens salace qu’il faut interpréter cette phrase, juste comme si je le fascinais et qu’il n’arrivait plus à détacher ses quinquets de moi. Le plus étrange c’est que l’effet que je ressens est le même, je suis totalement subjuguée par ce jeune homme. Il vient de faire un pas vers moi ; dans ma poitrine, la machine s’emballe. Toute ma peau se hérisse, j’ai la chair de poule.
Je tremble un peu de le voir approcher sans que je fasse quoi que ce soit, si ce n’est frissonner de partout. Je vois approcher le danger. Quel danger, je ne sais pas, c’est juste indéfinissable, un soupçon de peur, mêlé aussi à une envie qu’il me parle. Pour cela, je suis immédiatement exaucée, et dans le square, une voix suave me prend à la gorge.
— Bonjour ! Je me présente, je m’appelle Jean-Marc et je garde les trois garnements qui viennent de vous importuner avec leur ballon de foot, je vous prie de bien vouloir les excuser.
Il continue ses explications alors que je suis complètement déboussolée. Il doit bien voir que mon livre tremblote entre mes doigts.
— Ce sont les garçons de ma ...