1. Grands moments de solitude (7)


    Datte: 17/01/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Exorium, Source: Hds

    J’ai investi la plage tôt, très tôt, pour pouvoir profiter à plein de cette dernière journée de mer et de soleil.
    
    Julien est presque aussitôt venu m’y rejoindre. Il s’est allongé sur le sable, à mes côtés.
    
    – C’est aujourd’hui…
    
    – Qu’on repart, oui.
    
    – C’est pas à ça que je faisais allusion.
    
    – Ah !
    
    Ce à quoi, il pensait, lui, c’était…
    
    Il s’est redressé sur un coude.
    
    – On pourrait peut-être déjà s’offrir un petit acompte, non, qu’est-ce t’en dis ?
    
    Ce que j’en disais, moi, c’est qu’un type comme Julien c’était impossible de pas avoir envie avec lui ? Mais je me suis tue. Je me suis contentée de le regarder.
    
    Il s’est penché, penché encore. Ses lèvres ont effleuré les miennes. S’en sont éloignées. Y sont revenues. S’y sont installées. Sa queue s’est élancée, sous le maillot, contre ma cuisse. Les pointes de mes seins se sont dressées contre son torse. On s’est embrassés. Encore et encore. On s’est un peu caressés. Sa main s’est égarée dans ma culotte. Un peu plus. Un peu plus loin. C’était bon ! Comment c’était bon !
    
    Il s’est brusquement arrêté.
    
    – Il y a des pêcheurs là-bas. Ils regardent par ici.
    
    Et alors ! Qu’est-ce qu’on s’en fichait des pêcheurs ! Ils allaient pas en perdre la vue. Ah, non, non ! Pas question de s’arrêter en si bon chemin. Sûrement pas ! J’avais trop envie. Je ruisselais. Il m’avait trop donné envie.
    
    Et je me suis pressée contre lui. Je suis allée la lui chercher sous le maillot. Je l’ai flattée, fait durcir un peu plus ...
    ... encore. J’ai fait rouler ses boules au creux de ma main.
    
    – Laisse-moi faire !
    
    Et je l’ai chevauché. Je l’ai enfourné en moi. Je me suis rageusement élancée, à grands coups de bassin, à la conquête de mon plaisir, un plaisir que j’ai atteint et longuement psalmodié quand il s’est déversé en moi, en longues giclées tièdes.
    
    Je ne me suis pas retirée tout de suite. Je l’ai laissé se recroqueviller à l’intérieur, les mains posées sur mes fesses, devenir tout fragile, tout attendrissant. Je lui ai piqueté les joues, le menton, les tempes, les paupières d’une multitude de petits baisers.
    
    Et je suis retombée sur le côté. Je me suis blottie contre lui, la tête dans son cou.
    
    J’ai murmuré.
    
    – Depuis le temps que j’attendais ça…
    
    Il a soupiré.
    
    – Et moi donc ! Trois ans ! Une éternité…
    
    – Trois ans ? Comment ça, trois ans ?
    
    – Dès que je t’ai vue, j’ai eu envie de toi. Dès la toute première fois, quand tu es venue t’asseoir à côté de moi en amphi. Tu te rappelles ? C’était un cours de Domingo.
    
    – Encore lui ! Décidément…
    
    – Domingo qui savait pas encore comment t’étais faite à l’époque. Mais moi, si !
    
    – Hein ? Comment ça, tu savais ?
    
    – Oui. J’étais là le jour où tu t’es retrouvée le cul à l’air dans le magasin de sapes.
    
    – T’étais là ? C’est pas vrai. Je te crois pas.
    
    – C’est pas vrai, non ! Bien sûr que c’est pas vrai. Mais j’aurais tellement aimé. T’y es jamais retournée depuis ?
    
    – Jamais, non.
    
    – Mais t’es quand même passée devant, avoue ! ...
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