1. Kate ou la tentation du hérisson... (1)


    Datte: 14/01/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Russel Price, Source: Xstory

    ... toujours morte...elle lâche encore un peu de semence qui vient couler sur sa cuisse et le canapé.
    
    — Tu jouiras quand je t’aurai défoncé le cul. Pas avant.
    
    Je respire fort. Cherche à reprendre le contrôle de mon corps que je lui avais un temps abandonné. Le collier me serre le cou. Non qu’il m’empêche de bien respirer, mais je sens sa présence. Et cela me gêne.
    
    — Pousse-toi de là pétasse. Tu m’empêches de voir le match...
    
    Je m’écarte sur le côté en me retournant à demi pour jeter un œil à la télé. Des types en short courent après un ballon. La belle affaire. Je me suis tapé une heure de bouchon pour venir dans ce pavillon merdique de Garges-lès-Gonesse... C’est pas pour voir un match de foot.
    
    — Va dans la cuisine me chercher une bière !
    
    La cuisine. Son bras indique une pièce de l’autre côté de la salle à manger.
    
    — Pis fais-toi une beauté. Hésite pas !
    
    Le salaud. J’inspire profondément et vais dans la cuisine. Le frigo doit avoir 20 ans. Sale. Presque vide. L’évier déborde d’assiettes et de casseroles sales. Le néon qui pend du plafond émet un bourdonnement annonciateur de sa fin prochaine. Dans un coin, un pack de bière. Je traverse la petite pièce. Mes talons claquent sur le carrelage d’un autre âge. J’aime m’entendre marcher. Je ramasse une cannette et retourne dans le salon.
    
    Il est toujours affalé dans le canapé. Là où je l’ai laissé et là où je l’ai trouvé lorsque je suis arrivée. Il était déjà nu. Ne s’était pas levé pour m’accueillir. M’avait ...
    ... désigné du bras, la salle de bain où je me suis changée. Escarpins. Bas noirs. Pas couture. Porte-jarretelles. Une jupe ultra courte qu’il m’a fait vite retirer. Comme le chemisier. Ma perruque brune. Mon maquillage. Belle. Salope. Avide de le faire jouir.
    
    De sa main, il joue avec sa queue en matant le match. Pas encore la forme. Non.
    
    Je lui tends la cannette.
    
    Sans me regarder, il s’en empare et l’ouvre prestement.
    
    — Va te pomponner...
    
    Je me dirige vers la salle de bain. Agacée. L’entrée avec la porte principale. Dehors le vrai monde. Pas celui de Kate.
    
    De l’entrée je l’entends crier :
    
    — Tu bandes encore ma belle ?
    
    Salaud. Ma queue est toujours raide. Je ne la sens plus.
    
    — Oui monsieur !
    
    — Vais te défoncer le cul ! Tu vas prendre cher !
    
    Salaud.
    
    "Mais quand " ai-je envie de lui répondre.,. Mais je m’en abstiens. Consciente que sa phrase n’appelait pas nécessairement de réponse.
    
    Je traverse le hall d’une enjambée.
    
    La salle de bain. Dans le miroir mon visage. La perruque est en place.
    
    J’aime mon cou cerclé du collier et la laisse qui y pend.
    
    Mon sac. Le rouge à lèvres. Juste un fil pour rehausser. Je l’applique d’un trait non sans avoir retiré les restes de traces de sperme.
    
    Mon torse imberbe est affreusement plat. Je ne l’aime pas. Raison du chemisier. Je me trouve plus sexy avec. Mais ce con me l’a fait ôter.
    
    Mon regard se porte sur mon sexe. L’idée de me branler me traverse l’esprit, mais je l’écarte... le jeu...le reflet ...
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