1. Morceaux choisis


    Datte: 14/01/2021, Catégories: fh, amour, dispute, nonéro, lettre, délire, Humour lettres, Auteur: John Dough, Source: Revebebe

    ... failli être la goutte qui fait déborder le vase ! Si un jour je sors vraiment de mes gonds, il se retrouvera nanti des oreilles de Dumbo et du nez de Pinocchio !
    
    Daigne pardonner mon emportement lorsque je parle de lui, alors que je me languis de toi, de ton corps de reine, de tes yeux de biche et de ton enrichissante conversation.
    
    Ah ! Cette mutation qui se fait attendre… Et ce dimanche qui est long, si long à venir.
    
    Je t’aime à la folie.
    
    Ton homme pour la vie.
    
    Mon lapin,
    
    C’est vrai que les dimanches sont longs à venir. Il m’a semblé par contre que tu venais assez rapidement, lors de notre petite séance coquine près du moulin. Peut-être était-ce dû au stress d’être découverts le cul nu en pleine nature ? N’empêche que ça m’avait drôlement excitée, au point que le repas du soir m’a paru fade – il est vrai que j’avais encore en bouche la saveur salée de ce que tu m’as fait avaler bien avant l’heure des zakouskis !
    
    J’ignore pourquoi tu m’appelles assez fréquemment « mon trésor » et que tu trouves ma conversation si enrichissante. J’espère que tu n’en veux pas à mon argent… Te fâche pas, je plaisante ! Je sais à quel point tu m’aimes et tiens à moi.
    
    Reviens-moi vite !
    
    Mille baisers.
    
    Marie-Gisèle, à toi pour toujours.
    
    P.S. : Je suis sincèrement navrée pour ton pantalon. Charles-Henri m’a promis de ne plus faire de blagues idiotes.
    
    Ma poule,
    
    Je ne m’étendrai pas sur Charles-Henri. Il n’en vaut pas la peine. Je préfère – sans te choquer – ...
    ... m’étendre sur quelqu’un d’autre !
    
    Excuse-moi pour le coup du lapin, mais tu m’excites tellement et je t’aime si fort qu’il m’est parfois dur de résister. D’ailleurs, ce dimanche-ci, ce fut différent, non ? Nous étions plus à l’aise, une fois encore grâce à ta copine (je me demande si elle ne s’est pas rincé l’œil discrètement, parce qu’elle avait un drôle d’air quand on est repartis). Je te remercie de m’avoir permis de jouir entre tes seins : ils sont si merveilleux, avec leur blancheur crémeuse et leur peau de velours… Je mourais tellement d’envie de faire ça, et je suis tellement heureux de l’avoir fait, que je ne sens presque plus la douleur au frein de la langue (Je te promets de me raser plus soigneusement dimanche prochain, ceci dit en passant). J’espère que la commissure de tes lèvres va mieux, et que tu ne ressens plus les effets de ta crampe à la mâchoire.
    
    Rassure-toi, je te répète que je n’en veux pas à ta fortune. Je veux juste être le plus possible près de toi, pour que je t’appartienne et que tu sois tout à moi toi aussi.
    
    Des bisous et des léchouilles partout,
    
    Ton Philou.
    
    Mon Philippe chéri,
    
    Je me demande si nous ne nous y prenons pas déraisonnablement. Après les événements d’hier, papa était absolument furieux, et si je n’étais majeure je suis sûre qu’il refuserait que nous nous voyions encore. Après que tu fus parti, il s’est exclamé : « Et sa mutation, il peut se la mettre au cul, ce petit enfoiré ! ». Pardonne-moi d’être si directe, mais ce ...
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