1. Morceaux choisis


    Datte: 14/01/2021, Catégories: fh, amour, dispute, nonéro, lettre, délire, Humour lettres, Auteur: John Dough, Source: Revebebe

    Chère Marie-Gisèle,
    
    Je vous prie humblement de bien vouloir me pardonner mon audace, mais si je vous écris et débute en ces termes, c’est pour vous exprimer à quel point vous êtes devenue chère à mon cœur, et combien le désir de vous revoir hante mes jours et mes nuits depuis que nous avons passé ensemble cet après-midi enchanteur.
    
    Je pense sans cesse à vous, et lorsque je me regarde dans la glace, c’est votre doux visage qui m’apparaît, spectacle infiniment plus gracieux, charmant et agréable que la vue de mon pauvre reflet.
    
    J’ose espérer, chère Marie-Gisèle, que je ne vous suis pas totalement indifférent, et que vous me ferez l’immense joie d’accepter de nous revoir bientôt, à l’endroit et à l’heure qui vous siéront.
    
    Votre dévoué,
    
    Philippe
    
    Mon cher Philippe,
    
    Les mots me manquent pour vous dire à quel point votre charmante lettre m’a profondément touchée. Je garde un souvenir ému de l’après-midi partagé en votre très agréable compagnie, et, pour autant que cette date soit à votre convenance, je me ferai un plaisir de vous accueillir dimanche seize en début d’après-midi, à cet endroit que vous connaissez déjà, près de l’embarcadère, où nous avions profité de la splendeur du soleil couchant.
    
    J’attends impatiemment de recevoir votre prochaine lettre, avec l’espoir que vous m’indiquerez l’heure précise à laquelle vous me ferez l’honneur d’être à nouveau près de moi.
    
    À très bientôt,
    
    Marie-Gisèle
    
    Très chère Marie-Gisèle,
    
    Quelle merveilleuse ...
    ... journée avons-nous passée ! Vous fûtes absolument délicieuse, douce, exquise, ravissante, spirituelle… les mots me manquent pour vous exprimer tout mon trouble, toute mon émotion. C’est la mort dans l’âme qu’il m’a fallu me résoudre à m’arracher à votre bouleversante emprise, mais hélas ! le devoir m’appelle loin de vous.
    
    Quelques heures à peine se sont écoulées depuis qu’il m’a fallu prendre le chemin du retour, et déjà je tourne comme un ours en cage. Attendre dimanche prochain va prendre des allures d’éternité !
    
    J’emmène avec moi l’enivrante saveur de vos doux baisers, et toute la suavité de votre troublant parfum de femme. Vous êtes absolument ravissante, et je suis complètement sous le charme de votre gracieuse et troublante féminité. En votre compagnie, les heures s’enfuient à toute allure.
    
    Afin que nous puissions nous voir plus souvent, je mets en œuvre tous les moyens dont je dispose en vue d’obtenir le plus rapidement possible ma mutation dans un service proche de chez vous.
    
    Le temps me semblera long, sans vous pendant une longue semaine, mais la certitude de vous revoir au bout de cet effort de patience assurera la survie de mon cœur qui ne bat désormais que pour vous.
    
    Je vous aime.
    
    Philippe
    
    Mon Philippe,
    
    J’ai sous les yeux votre très charmante lettre, et bien que je l’aie lue et relue à de nombreuses reprises, l’immense gentillesse de votre prose me met à chaque fois dans un indescriptible émoi. Vous êtes trop indulgent, de m’attribuer tant de ...
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