1. Incertitudes hivernales (13)


    Datte: 13/01/2021, Catégories: Hétéro Auteur: fantaflo, Source: Xstory

    ... agréable ! C’est vraiment nul qu’elles soient si chères. Mais je reviendrai aux soldes, c’est certain.
    
    Maryline quitte la robe verte. Pendant qu’elle se rhabille, j’achète les trois robes.
    
    Quand Maryline s’en rend compte, elle me prend dans ses bras et fond en larmes. La vendeuse accourt, la prend dans ses bras également. Elle va lui chercher un verre d’eau et des mouchoirs, car Maryline peine à se ravoir. Nous nous asseyons quelques instants. Maryline se reprend petit à petit. Smack. Nous remercions et saluons la vendeuse puis nous sortons.
    
    — Je ne peux pas accepter, Florent. Je sais combien coûte ces robes et... et... Comment est-ce que je vais expliquer ça à ma mère ?
    
    — Tu lui diras la vérité. Que tu as reçu ces robes en cadeau à la Saint-Valentin.
    
    Elle m’enlace. Nous restons ainsi de longues secondes, en pleine rue, avec un nouveau smack. Nous continuons notre balade.
    
    Il est 12h30 et nous décidons d’aller manger. Alors que nous nous dirigeons vers un restaurant panoramique, nous tombons sur une de mes collègues de travail, une grande et très jolie blonde prénommée Laura. Après l’avoir saluée, je présente Maryline comme ma copine et la serre contre moi. Laura et elle parlent des robes que je lui ai offert avant que nous ne prenions congé de ma collègue. Maryline me dit ensuite :
    
    — Tu n’étais pas obligé.
    
    Je la regarde dans les yeux.
    
    — Je suis très heureux d’être avec toi, fier de me promener main dans la main avec toi et de te présenter comme ma ...
    ... copine, ce qui n’est pas exactement faux aujourd’hui.
    
    Elle me sourit.
    
    — Je suis touchée que tu m’aies présentée ainsi. Et moi aussi, je suis fière d’être avec toi.
    
    Un smack. Nous entrons dans l’immeuble et montons au dernier étage.
    
    Nous n’avons pas de table libre au bord de la baie vitrée, mais nous passons tout de même un agréable moment. En réalité, les deux heures que nous passons à table passent en un éclair. Au café, Maryline demande :
    
    — Quel est le programme de l’après-midi ?
    
    — Il n’y en a pas. On fait ce qu’on veut. Mais je te propose qu’on pousse jusqu’au bout de la rue marchande puis nous remonterons au parking où se trouve la voiture par un quartier truffé de ruelles. C’est assez pittoresque.
    
    Maryline sourit, ravie. Je paie et nous revenons dans la rue.
    
    Si je voulais aller au bout de la rue, c’était pour la boutique devant laquelle nous nous trouvons. J’achète toute la lingerie chez "Secrets intimes" et la vendeuse m’offre des caleçons. Je dis à Maryline :
    
    — Qu’est-ce qu’une robe seule, sans la lingerie qui l’accompagne ?
    
    — Non, Florent, n’y penses même pas.
    
    — Tu ne peux pas refuser. La vendeuse, qui s’appelle Madeleine, nous a vu et elle me connaît.
    
    — Je vais encore pleurer...
    
    Je ris et nous poussons la porte. Je présente Maryline comme ma petite amie, comme avec Laura, puis j’explique que nous venons d’acheter des robes et qu’il faudrait un ensemble de lingerie par tenue. Maryline me regarde avec des yeux ronds. Elle ne réagit ...