Récréations - Histoires de Sexe

Récréations

... ?

Elle se place debout, derrière son bureau, les mains dans le dos. Le silence est un peu pesant, je n’ose le rompre. Je me sens gourde plantée là sans rien dire, je m’assieds sur la chaise pour masquer ma gêne.

— Je ne t’ai pas invitée à t’asseoir.

Je me relève précipitamment. Mon cœur bat à cent à l’heure, je ne comprends pas bien ce qui est en train de se passer.

— Pardon Madame.
— Connais-tu cette règle : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent » ?
— O…Oui, bien sûr.
— Mais quand on ne connaît pas quelque-chose, comment peut-on être sûr d’avoir envie de le subir ? Comment peut-on alors être sûre de pouvoir le faire aux autres ? Relève ta jupe et pose tes mains sur le bureau s’il te plaît.

En une fraction de seconde j’ai compris ce qui allait se passer. Ce qui m’échappe, c’est la façon dont la directrice a été mise au courant de la fessée déculottée que j’ai appliquée à Amaryllis. Aurait-elle parlé ?

— Tu as l’air surprise.

Des deux mains et d’un seul geste, elle descend ma culotte jusqu’aux genoux.

— C… Comment…

Elle saisit une télécommande, semble composer un code, ce qui déclenche l’ouverture de ce que je pensais être une bibliothèque. Un immense écran apparaît. Elle parcourt des fichiers et lance une vidéo. La scène de ce soir-là m’apparaît en pleine face.

Je n’ai pas le maintien d’Amaryllis quand la première claque s’abat sur mes fesses. Je suis prête à m’étaler sur le bureau mais je me rattrape juste à ...

... temps. Elle enchaîne les frappes tout en discutant comme si de rien n’était. Elle reproduit exactement le rythme des fessées que j’ai fait subir à Amaryllis.

— Il y a des caméras dans certaines parties sensibles de cet établissement. Comprends-moi bien, je ne te réprimande pas. J’espère néanmoins t’apprendre quelque-chose. Je t’ai déjà dit de ne pas chercher à aller au-delà de tes limites tant que tu ne les connais pas. Mais il faut encore moins risquer de dépasser les limites des autres. Je ne m’en fais pas pour Amaryllis, elle en a connu d’autres, et tu étais bien en dessous de ses limites. Mais ça ne sera pas le cas pour toutes les personnes que tu rencontreras ici. Fais attention.

Sa main claque toujours mais se fait plus douce, ses derniers gestes se terminent en une caresse. La leçon prend fin.

Je me redresse et rabats ma jupe. Le frottement du tissu est douloureux. J’appréhende le moment où je devrai m’asseoir. Je manque de tomber à mon premier pas : comme une gourde je n’ai pas pensé à remonter ma culotte. Elle glisse lentement sur ma peau, j’évite les zones les plus irritées et la resserre entre mes fesses. Je vais devoir adopter le string pendant quelques jours. Sur les images je n’apparais plus, Amaryllis est seule, comme une captive abandonnée là par ses geôliers. Mais bientôt une ombre se dévoile, puis une forme : Violette arrive à son secours. Mais au lieu de lui prendre le bras pour l’aider à se relever, elle saisit la chaîne entre les deux pinces à seins ...