1. Pas de seconde chance


    Datte: 13/01/2021, Catégories: f, fh, inconnu, campagne, froid, douche, amour, Masturbation entreseins, nopéné, occasion, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... probablement. Envisager de partager sa vie, je ne sais pas. Je ne cesse d’ailleurs pas de me poser cette question depuis ce matin. Mais vous êtes trop présente. Je suis incapable d’imaginer quoi que ce soit dans l’absolu, de faire abstraction de votre réalité. Tout ce qui se passe dans ma tête se rapporte à vous.
    — Et ?
    — Il me semble que faire abstraction des circonstances n’est probablement pas la bonne attitude. Cette femme qui aurait décidé de garder l’enfant, il faudrait en même temps pouvoir découvrir sa personnalité profonde, mais aussi sa manière de vivre ce qui lui arrive. Il faudrait lui laisser assez de liberté, et de je ne sais quoi d’autre, pour s’ouvrir à une nouvelle relation, tout en vivant pleinement ce qu’elle aurait choisi de vivre à la suite de l’autre relation.
    — Mission impossible, non ?
    — À moins que la nouvelle relation soit fondée sur assez de respect et sans doute pas mal d’admiration. Une forme d’amour que j’imagine possible dans mes rêves les plus fous, mais que je n’ai jamais rencontrée.
    
    Nous parcourons le chemin entre le restaurant et notre refuge en silence. Se posent alors quelques questions d’intendance, qui prennent une importance amusante entre deux adultes consentants mais pas encore vraiment intimes. Du genre, où et dans quoi dormir, où et comment se doucher, comment sortir du lit en pleine nuit pour aller aux toilettes, que faire quand on n’arrive pas à s’endormir, ou qu’on a soif, voire des envies plus intimes.
    
    Le séjour n’est ...
    ... pas très grand, et la cuisine trop froide pour y séjourner agréablement. Nous voilà donc très proches physiquement jusqu’à l’aube, à portée de phéromones et de toutes sortes de stimulations sensuelles.
    
    J’essaie de gérer au mieux mes pulsions et l’effet que la présence d’une aussi belle femme me fait. Je lui propose le sofa, un peu plus loin du feu mais plus confortable. Puis je prépare du thé, et lui montre comment faire ses ablutions. J’ai bricolé cet après-midi une douche de fortune, avec un arrosoir et toute l’eau chaude que j’ai pu préparer sur le feu. Fine mouche, Véronique constate qu’il n’y en aura pas assez pour deux.
    
    — À moins d’y aller ensemble, remarque-t-elle avec amusement.
    — C’est pas ce que je…
    — Moi si. J’ai envie qu’on s’occupe de moi. Ça n’engage à rien.
    — C’est que le truc est très étroit, et…
    — On risque de s’effleurer ? Mais j’en attends même beaucoup plus de toi. Je ne pense pas pouvoir m’endormir sereinement sans avoir senti tes mains sur ma peau. Et avoir laissé courir les miennes sur la tienne. Ceci dit, si cette partie du programme te dérange, à ta guise. Je me contenterai du premier acte.
    
    Elle prend ainsi la main, en quelque sorte. Avant que j’aie fini de fixer correctement l’arrosoir lourd de ses vingt litre d’eau chaude, elle s’est déshabillée, et commence à en faire de même avec moi. Avec une dextérité qui en dit long sur son habitude des joutes amoureuses, elle pèle le fruit qu’elle convoitait, moi en l’occurrence.
    
    Elle s’amuse ...
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