1. Pas de seconde chance


    Datte: 13/01/2021, Catégories: f, fh, inconnu, campagne, froid, douche, amour, Masturbation entreseins, nopéné, occasion, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... visage. Elle est encore dévastée, mais ce lâcher prise laisse une toute petite place à plus de vivacité, à une expression plus apaisée, qui lui donne un charme fou.
    
    Et qui touche bon nombre de coins secrets au fond de moi. Maintenant j’en suis sûr. Je veux les prochaines vingt-quatre heures avec elle. Toutes les prochaines minutes de toutes les prochaines vingt-quatre heures.
    
    Sauf qu’on ne peut pas passer la journée à se regarder dans le blanc des yeux. Et dans le verbal, je me sens très sérieusement déstabilisé. D’autant qu’elle engage la discussion avec une franchise désarmante.
    
    — C’est la première fois que nous sommes vraiment face-à-face. Ce que je vois me plaît. J’en profite pour vous remercier. J’apprécie le geste. Et votre discrétion me fait du bien. J’étais si mal ce matin, parce que je me sentais obligée de choisir entre deux impossibilités. Je ne trouve rien de rationnel sur quoi fonder ma décision. Cela m’a soulagée qu’un homme décide quelque chose à ma place. Un truc que je ne supporte pas d’habitude, je vous préviens ! Et vous, pourquoi êtes-vous là ?
    — Aucune idée. Ou alors, le syndrome du Saint-Bernard. Ou encore, le besoin d’exorciser tout je que j’ai fait subir à d’autres femmes. C’est nul, hein ?
    — Pas tant que ça. En fait, votre question, tout à l’heure, c’était quoi ?
    — Une pensée typiquement masculine, et formidablement à côté de la plaque. Oubliez.
    — Je suis passée pro en matière de connerie de mec. Laissez aller !
    — Je me demandais ...
    ... comment se passait la relation entre votre tête et votre corps, depuis que vous savez ?
    — Une manière détournée, mais assez élégante de me demander si j’ai toujours envie de jouir. Pas moins que d’habitude. Mais je n’imagine pas avoir envie de laisser un homme chahuter mon ventre avant longtemps. J’ai perdu le contrôle parce que j’ai senti que celui que j’avais entre les cuisses cette nuit-là saurait me baiser comme j’en crevais d’envie depuis des mois. Je n’ai pas voulu rater cela. J’occultais juste son immense égoïsme et son manque de respect envers ses partenaires. Ce qui m’arrive est la conséquence d’une nuit jouissive, mais sans sentiments partagés. Le genre de truc qui change complètement la donne quand un avenir, voire deux en dépendent.
    — Et le lendemain ?
    — J’ai passé les jours suivants dans une totale inertie, qui ne me ressemble en rien et pour laquelle je n’ai aucune explication. J’ai apparemment succombé à une pulsion qui me dépasse, mais dont la conséquence me détruit à petit feu. La lutte entre mes tripes et ma raison m’a bouffé toutes mes forces.
    
    Je n’ose pas lui suggérer qu’en montagne, bien des pulsions inexplicables révèlent leur sens profond. Et qu’il ne me déplairait pas de lui servir de guide sur cet étroit sentier.
    
    Nous reprenons la route et arrivons dans le village de mon enfance en fin d’après-midi. Avant de nous installer dans le mazot savoyard qui nous servira de retraite, quelques aménagements sont nécessaires pour en faire un agréable ...
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