1. Campus AQP


    Datte: 12/01/2021, Catégories: fh, jeunes, frousses, intermast, pénétratio, amourpass, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... parsemée de petites dunes et de végétation épineuse.
    
    — Ah oui, ça change ! On est juste à côté de la mer ?
    — Sept kilomètres, très précisément.
    — Sept kilomètres ? Tu plaisantes ? On est à sept kilomètres de la mer dans ces dunes ?
    — Pas du tout. Plus au sud, tu en as pour presque vingt kilomètres comme ça à l’intérieur des terres.
    — Ah bon ! ? Drôle de pays !
    
    Je ne réponds rien, je ralentis, il ne faudrait pas que je loupe le petit chemin qui mène chez moi, enfin, chez mes parents. Ah, le voilà ! Nadia n’est pas très rassurée, la route étant nettement plus étroite et bordée de sable.
    
    — On fait quoi si quelqu’un arrive en face ?
    — L’un des deux recule jusqu’à une aire de dégagement…
    — Une aire de dégagement ?
    — Comme celle que tu vas voir à ta droite dans cent mètres…
    
    Nous passons devant. Elle s’exclame :
    
    — Tu appelles ça une aire de dégagement ? C’est riquiqui !
    — Mais ça suffit.
    — C’est toi qui le dis !
    — Rimes en « i » !
    
    Elle se contente de pouffer d’un rire discret. Nous poursuivons notre route sur environ trois kilomètres. Plissant des yeux, elle demande :
    
    — C’est quoi, là-bas ?
    — Ma maison…
    — Hein ? Ce big machin, c’est ta maison ?
    — C’est un ancien domaine agricole, avant que les dunes n’arrivent par ici…
    — Il y a longtemps ?
    — Un bon siècle, quand ils ont fait des travaux d’aménagement dans la baie.
    — L’homme qui joue les apprentis-sorciers ?
    — En quelque sorte…
    
    Quelque temps après, la voiture s’immobilise au milieu d’une ...
    ... grande cour. Aussitôt, une femme blonde accourt. Je me penche vers Nadia :
    
    — Ma mère !
    — Stéphanou ! Mon lapinou ! Tu es de retour !
    
    Nadia me regarde d’un air étonné et amusé :
    
    — Stéphanou ? Mon lapinou ?
    — Garde ta salive pour ma mère !
    
    L’instant d’après, étant sorti le premier, avant d’avoir esquissé le moindre mouvement, je me retrouve dans les bras de ma mère qui me démontre, une fois de plus, qu’elle sait broyer les gens malgré les ans qui passent. Je me dégage tant bien que mal, afin de présenter ma passagère qui vient juste de sortir de la voiture :
    
    — Maman, je te présente Nadia, une amie…
    — Une amie, hein ? Ben voyons, mon lapinou !
    — Enchantée, Madame…
    
    Comme un scanner, ma mère scrute Nadia de haut en bas, puis déclare :
    
    — Une amie… peut-être bien, elle n’a rien d’une italienne, ni d’une espagnole !
    — Non, maman… Ni même d’une grecque…
    — Oui, je vois ça ! À moins que tu te sois décidé à tester le modèle roux !
    
    Visiblement, Nadia est assez surprise du comportement de ma mère. Celle-ci lui met une tape dans le dos en déclarant :
    
    — C’est pas grave, petit écureuil ! Bienvenue à la maison !
    — Merci, Madame… moi, c’est Nadia…
    — Oui, oui, petit écureuil ! Allez, venez boire un petit coup au frais !
    
    Tandis que ma mère passe devant, je glisse à l’oreille de Nadia :
    
    — Tu commences à comprendre pourquoi j’arrive sans problème à survivre à tes côtés ?
    — Euh… oui…
    
    Une bonne heure plus tard, ma mère et Nadia ont sympathisé sans aucun ...
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