1. Le redressement fiscal


    Datte: 12/01/2021, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... shopping est toujours bon à prendre, et je ne vais pas faire la fine bouche.
    
    Les magasins que je visite sont nettement au-dessus, question luxe, de ceux que je fréquente habituellement. Plus étonnant, j’y suis attendue ! Je suis prise d’une incroyable fièvre acheteuse, et ose, sur les conseils des vendeuses, des tenues, dessus et dessous, fort éloignées du style de l’assistante modèle qui me caractérise habituellement. Chic dessus, choc dessous, telles semblent être les consignes reçues par les commerçants ! Et je finis chez Dior, maquillage et parfums !
    
    Je me demande comment je pourrai justifier tous ces achats à mon copain, Benoît, quand il viendra me retrouver vendredi soir… Je n’ai eu qu’à apposer ma signature sur les relevés présentés par chaque magasin, et, sans avoir le double de ceux-ci, j’estime que le montant de mes frasques est un nombre à cinq chiffres !
    
    Je rentre chez moi, en taxi, croulant sous les paquets, et passe la soirée devant ma glace à réessayer tous mes nouveaux vêtements. Je suis grisée et me trouble moi-même.
    
    Après un débat cornélien, le matin suivant, j’opte pour un ensemble coordonnéLa Perla blanc avec des petits nœuds roses sur les hanches et entre les seins, des dim-up assortis, des escarpins à talons assez hauts, un petit tailleur gris à la jupe assez courte et un caraco blanc un peu translucide à manches courtes. Je n’ai pas l’habitude de prendre le métro avec de telles chaussures ni d’essuyer autant de regards masculins appuyés… ...
    ... Je m’étonne moi-même !
    
    Lorsque j’arrive au bureau, j’ai droit aux regards surpris, parfois envieux, et même dédaigneux, de mes collègues féminines. Les hommes me scrutent, étonnés puis intéressés.
    
    À peine ai-je poussé la porte de mon bureau, mon boss émerge du sien. Il me détaille d’un œil critique, puis enveloppant, fort inhabituel, et me dit :
    
    — C’est parfait, Élodie, c’est parfait. Mr Merlin arrive dans un quart d’heure. Je compte sur vous pour vous occuper exclusivement de lui et vous dispense des autres tâches, mis à part mes téléphones !
    
    J’ai bien compris que je dois, par ma plastique et mes atours, limiter les capacités fouineuses du dit inspecteur et le détourner d’éventuelles découvertes compromettantes pour la boîte. Je l’imagine déjà : vieux, peu ragoûtant, sentant mauvais, couvert de pellicules, misogyne, râleur.
    
    Appelée à l’accueil, je descends chercher le fameux Merlin. Et là, je tombe des nues : l’objet de mes futures attentions est un homme viril, élégant, attirant, de taille moyenne, à la coupe de cheveux soignée. Au milieu de son visage luisent deux magnifiques yeux bleus. J’y vois des étoiles de mer, des coquillages et des dauphins. Il m’enveloppe d’un regard chaud, un brin inquisiteur, et sa figure s’éclaire d’un sourire renversant. Je me sens comme une gamine rougissante, et lui bégaie :
    
    — Suivez-moi.
    
    En me dirigeant vers l’ascenseur, presque inconsciemment, j’accentue un peu la démarche chaloupée que mes talons donnent… J’y croise ...
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