1. Grands moments de solitude (5)


    Datte: 11/01/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... Quelqu’un qui avait allègrement profité du spectacle, de face, lui. Et de tout près. Parce que j’en étais à quoi ? Deux mètres de la porte quand c’était arrivé.
    
    – C’était qui ?
    
    – Domingo…
    
    – Domingo ? Le prof de littérature moderne ? Oh, la la ! Ma pauvre…
    
    – Je te le fais pas dire. Domingo, oui. Qui m’a gratifiée d’un… « Tsss… tsss… tsss… » appuyé en me menaçant du doigt. Je suis passée devant lui le plus vite possible. Écarlate. Heureusement que c’était la fin de l’année. Parce que ses deux derniers cours, je les ai allègrement séchés. Seulement il faut croire que je jouais singulièrement de malchance : à l’examen, à l’oral, comme par hasard, c’est sur lui que je suis tombée.
    
    Pauline a compati.
    
    – Décidément !
    
    – Et vous savez sur quoi il m’a interrogée ? « Le vent » de Claude Simon.
    
    – On peut pas dire qu’il ait pas le sens de l’à-propos.
    
    – Et il s’en est donné à cœur joie. Tout en allusions et en sous-entendus. J’étais complètement déstabilisée. Incapable d’aligner trois mots.
    
    – Il t’a mis combien au final ?
    
    – Quatorze. Mais je me demande encore ce qu’il a bien pu noter. J’étais muette comme une carpe.
    
    – C’est clair comme de l’eau de roche ce qu’il a noté. Non, mais franchement, c’est vraiment tous les mêmes, les mecs, hein ! Tous !
    
    Ah, ça, c’est pas Chloé qu’allait la contredire.
    
    – Parce que le Julien, là, ça fait un quart d’heure qu’il débande pas à écouter Océane raconter ses aventures.
    
    – À moins que ce soit de t’avoir là, ...
    ... sur ses cuisses, avec la bouche tout près de son truc.
    
    – Ou les deux.
    
    Pauline a suggéré.
    
    – Oui, ben moi, à ta place, je me poserais pas tant de questions. J’en profiterais…
    
    – Faudrait pas me le dire deux fois.
    
    – Moi, à ta place, j’en profiterais.
    
    Il était pas contre, Julien. Pas contre du tout. Au contraire.
    
    – Si c’est comme hier !
    
    – Comme hier ? Ben, voyons ! Non, mais c’est qu’il y prendrait par habitude, lui, qu’on s’occupe tant et plus de sa queue. Mais notre plaisir à nous, il en a rien à foutre.
    
    – Hein ? Ah, mais non ! Ah, mais non ! Pas du tout !
    
    – Eh bien, prouve-le alors !
    
    Il ne se l’est pas fait dire deux fois. Il l’a attirée contre lui. Il a glissé une main sous son tee shirt. Qui y a longuement moutonné. L’autre est descendue, s’est faufilée entre ses cuisses qui se sont ouvertes toutes grandes. Chloé a jeté les bras autour de son cou, a cherché ses lèvres. Elles se sont jointes tandis qu’il fourrageait dans sa culotte de maillot de bain. Il la lui a descendue. À mi-cuisses. Ses doigts l’ont lissée, se sont faits plus précis, se sont emparés de son petit bouton.
    
    Une main est venue se poser sur mon genou. Celle de Pauline.
    
    – J’aime trop ça, te regarder les regarder. Non, mais comment tu les bouffes des yeux ! Comment ça t’excite !
    
    Je n’ai pas répondu. On a échangé un sourire et je suis retournée à ma contemplation.
    
    Ses doigts ont doucement couru, le long de ma cuisse, jusqu’au pli de l’aine. Ont lentement poursuivi leur ...