Le torrent - Histoires de Sexe

Le torrent

... veux que tu te réserves pour demain.
— Demain ? Mais pourquoi ?
— Tu verras.
— Mais je ne vais pas pouvoir dormir. En plus, tu les entends à côté ? Pourquoi pas moi ?
— Suce-moi, et peut-être que je t’autoriserai à te soulager à la main.

Je suis prête à tout pour couvrir les bruits d’à côté et éteindre mon incendie. Je m’allonge, et comme ce matin m’installe la tête au bord du lit.

— Comme cela ? je lui demande, alors que mes cuisses s’ouvrent déjà, impatientes.
— Tu as aimé, coquine ? me lance mon amant alors que déjà son sexe, encore mou, s’engouffre entre mes lèvres entrouvertes.

Nous venons de baiser comme des fous, et allongé sur le lit, je prête l’oreille aux moindres bruits de la chambre d’à côté. C’est silencieux. J’en suis surpris : j’avais reconnu dans les yeux de ma femme, au moment de nous saluer, ce petit éclat qui montre qu’elle a envie. Déjà que je pensais que nous allions renouveler notre expérience à quatre de la nuit dernière…

— C’est étrange. On dirait qu’ils dorment. Pourtant… je fais observer à Prune qui gît – je l’ai bourrée un max – à mon côté.
— Relaxe-toi. Pascal sait ce qu’il fait. Je te trouve tendu depuis que nous nous sommes séparés d’eux à « La R. » C’est quoi ? La robe ? Le plug ? Leur complicité ?
— Tu as raison, c’est un peu tout cela. Mais surtout je me demande si nous n’allons pas trop loin. Au début, c’était juste pour « décoincer » ma femme. Maintenant Pascal la commande. Cela fait bizarre. Le regard qu’elle lui a jeté ...

... lorsque j’ai demandé si elle était blessée, comme pour lui demander l’autorisation de me parler du plug, c’était flippant.
— Mais non. Tu t’inquiètes pour rien. C’est vrai qu’il prend de l’ascendance sur elle, mais elle l’accepte comme un jeu. Cela ne remet pas en cause ton couple. Elle a juste réagi bien plus que tu ne pensais. Lorsque vous allez repartir et retrouver vos enfants, ce sera à nouveau la mère de famille, ta femme, mais votre vie sexuelle va avoir changé, c’est tout.
— C’est cette histoire de troisième chambre qui me tracasse. Moi, je sais ce que cela signifie ; elle non. Elle ne sait pas vraiment à quoi elle s’expose.
— Arrête de prendre Marie pour une oie blanche qui ne peut pas se défendre. Demain, Pascal va lui faire passer un test. Tu verras bien comment elle réagit.
— Demain ? Mais quel test ?
— Dors, c’est une surprise.

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Pascal conduit et – c’est une habitude maintenant – Marie est à côté de lui.

— On va où ? Ce n’est pas le chemin de la plage ! elle demande alors que nous continuons sans nous arrêter sur le parking de l’autre fois.
— C’est un peu plus loin, mais bien plus tranquille.

Quelques kilomètres et on se gare. La plage est immense. Comme l’autre, la partie naturiste côtoie la « textile », mais Pascal nous entraîne encore plus loin. Un kilomètre peut-être sans personne, et étrangement on retrouve des touristes. Quelques couples, des hommes seuls. Prune m’a expliqué que c’est un lieu de rencontre pour ceux ...