Le torrent - Histoires de Sexe

Le torrent

... une attardée du sexe, que je ne connais rien, que je ne fais pas grand-chose et que depuis des années je suis, nous sommes, Cédric et moi, passés à côté du train du plaisir. Que répondre, si ce n’est la vérité ?

— Pas tout à fait ; Cédric joue avec un doigt.
— Mais jamais plus. Pas de gode ? Pas de queue ?
— Non.
— Pourquoi ? Il ne t’a pas proposé ? Tu n’as pas aimé ?
— Si, il a essayé mais j’ai refusé. Cela me paraissait pervers. On a juste joué avec un doigt.
— Et juste le doigt, tu apprécies ?
— Oui.
— Alors pourquoi pas plus ?
— Par habitude. Aussi Cédric ne m’a plus jamais proposé plus.
— Alors on va changer cela.
— Mais pourquoi ? Et si je ne veux pas ?
— Mais tu le veux. C’est juste que ton mari n’a pas osé. Et puis si tu veux savoir ce qu’il y a derrière la troisième porte… il faut m’obéir. Lequel tu veux : le petit, ou le plus grand ?
— Mais pourquoi ? Je ne vais pas le mettre maintenant.
— Mais si, c’est fait pour. Tu vas voir, il ne tombera pas, et tu vas vite t’y habituer. Ouvre la bouche.
— Mais…
— Ils sont tout neufs, et je viens de les laver.

J’entrouvre les lèvres. Pascal y glisse l’objet. Ce n’est pas froid. Tout naturellement, mes lèvres suivent la forme et viennent buter contre le disque. La cabine d’essayage, particulièrement fournie en miroirs, me renvoie mon visage avec ce disque qui cache ma bouche. En plus, le dos du disque est orné d’une sorte de pierre verte.

— L’autre.

Il me retire le plug et me donne l’autre. Tout de ...

... suite je sens la différence de taille : plus long, plus gros. À l’œil, la différence ne paraissait pas si grande, mais j’imagine que mon petit trou saurait protester. Celui-ci a une pierre rouge.

— Celui-ci, c’est pour plus tard. On va commencer par le petit. Penche-toi.

J’ai à peine le temps de retirer le gros de ma bouche que Pascal pousse le petit contre mon anus. Mais mon petit trou résiste. Il n’est pas habitué à ce traitement. Lorsque Cédric me glisse un doigt, je suis déjà bien chaude. La claque sur la fesse me fait sursauter, mais alors que je vais protester, je vois que Pascal s’est relevé. Il sourit.

— Voilà ! Allons-y, les autres doivent nous attendre.

Et il me prend le plug que j’ai gardé dans ma main.

J’ai à peine le temps de me réajuster, de vérifier que je ne suis pas décoiffée, et c’est alors que je ressens vraiment ce que maintenant mon petit cul contient. Les premiers pas d’un enfant sont plus assurés que les miens. À chaque fois que j’avance précautionneusement une jambe, je m’attends à ce qu’il tombe, sans parler de cette sensation que pour l’instant je n’arrive pas à analyser, terrifiée par l’aventure. Et puis, pas après pas, sous le regard goguenard de Pascal, je traverse le magasin. Les longues allées me servent de piste d’essai. L’épreuve de quelques marches pour passer d’une salle l’autre me rassure.

Mais tous les passants de la petite rue n’ont de regards que pour moi. Ils savent. Ils rient sous cape. L’homme qui parle à sa femme et que ...