Retrouvailles
Datte: 11/01/2021,
Catégories:
hh,
jeunes,
Oral
pénétratio,
hsodo,
hbi,
Auteur: Anacréon, Source: Revebebe
... qu’il me caresse doucement les couilles.
Je vais au frigo nous chercher deux bières pendant que Romain rajuste son pantalon. Je lui en tends une, puis je ramasse ma robe de chambre. Je vais la remettre, mais il me dit :
— Non, reste comme ça. Je sais que tu aimes être nu.
J’obtempère puis je m’assois en tailleur à côté de lui. Je roule un deux-feuilles, je l’allume tout en sirotant ma bière. Romain soulève mon sexe puis pose la paume de sa main droite sur mes couilles.
— Ta journée s’est bien passée ? je lui demande.
— Oui, excellente. Ce matin, j’ai bien pu avancer dans mes révisions, puis après, je suis allé à la manif.
— Merde ! Je ne t’ai pas vu !
— Il y avait tellement de monde, c’est normal. Et toi ?
— Ben, moi aussi, je suis allé à la manif. Et là, je coince un peu à propos de ma dissert’ sur Nietzsche.
— J’aime bien Nietzsche. Surtout sa phrase « Deviens celui que tu es. »
— Ça oui. Mais il écrit aussi des trucs bien flippants. Si on devait se comporter comme il l’écrit, on devient tous fachos, tu vois ce que je veux dire ?
— Je sais pas, moi j’aime bien sa critique du christianisme.
— Moi aussi, c’est d’ailleurs ça que je kiffais quand j’étais au lycée. De toute façon, c’est un penseur intéressant, mais il y a plein de trucs sur lesquels je ne suis pas d’accord. C’est vraiment un réac sur tout un tas de sujets.
Romain se penche et dépose un baiser sur mon sexe. Je lui passe le joint. Il me sourit.
— Je t’aime, Cédric.
Je l’embrasse. ...
... Je prends mon téléphone et j’appelle le kebab pour passer commande.
— À 20 heures ? C’est parfait. Merci beaucoup, Monsieur. À tout à l’heure… Comment ? À quel nom ? Oui. Cédric de Vries. Oui, de et plus loin, Vries. Merci, à toute.
On continue à deviser de choses et d’autres. Romain me parle de ses cours d’histoire de l’art. Il m’entretient d’un peintre qu’il aime beaucoup et que je ne connais pas, Adolphe Bouguereau. Il me montre un livre avec des tableaux de ce dernier.
— Il y a beaucoup de nus féminins, dis-je. Je ne te savais pas intéressé par la plastique féminine.
Il rit.
— Disons que je n’y suis pas aussi insensible que tu pourrais le croire.
L’heure fatidique approche. Je me rhabille, puis je pars chercher les kebabs. Je reviens au bout d’un quart d’heure. Nous dînons tranquillement tout en continuant à parler. Romain se propose ensuite pour débarrasser le couvert. Je remplis nos deux verres de vin, puis je les pose sur la table basse. Je pars dans la salle de bain, je me déshabille entièrement puis je reviens. Romain me sourit. Je m’assois, j’allume une clope. Il me rejoint. Je pose mon verre, je passe ma clope dans la main gauche et j’enlace ses épaules. Nous fumons et nous buvons, en silence. Puis je déshabille Romain, lentement. Je caresse et j’embrasse son torse.
— Attends, je reviens, lui dis-je.
— Tu vas où ?
— Ne dis rien, allonge-toi sur le canapé, sur le ventre.
Je pars dans la salle de bain et je reviens avec un pot de crème ...