1. Un week-end torride. Dimanche


    Datte: 11/01/2021, Catégories: fh, ffh, fbi, amour, volupté, intermast, facial, Oral pénétratio, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... isoler avant l’embarquement. Mille baisers, des caresses, pendant que Clara attend patiemment dans un bar.
    
    Enfin, dans un dernier soupir, elle me dit, tremblante :
    
    — Tu as bien réfléchi ? Tu veux toujours de moi ? Comme femme ?
    
    Une hésitation, puis elle murmure :
    
    — Ne laisse pas Clara. Elle est secouée. C’est notre amie, hein ? Tu vois ce que je veux dire ! Sois gentil, elle le mérite… mais pas trop, hein ?
    
    Je veux bredouiller quelques mots mais elle me coupe.
    
    — Tu es un coquin ! Un sacré coquin… et j’aime ça ! Allez, bye !
    
    Et elle disparaît, se mêlant à la foule des départs…
    
    o-o
    
    Je recherche Clara.
    
    M’apercevant, elle se lève et m’entraîne par le bras.
    
    — On rentre ! Tu veux bien ? Ce soir je n’ai pas envie d’être seule. Chez toi ? Chez moi ? Comme tu veux… J’ai encore de quoi manger et boire. Je vais me saouler !
    — Le moral qui ne va pas ? risqué-je
    — Oui, enfin non, je sais pas. Le spleen… J’ai besoin d’une compagnie, d’un ami !
    
    Je lui prends la main, tout en marchant.
    
    — D’accord, chez toi… Je te coucherai quand tu me verras double !
    
    Elle rit, me serre la main.
    
    — C’est ça ! Tu me coucheras… et quand j’ai bu je ne me souviens de rien, tu pourras abuser de moi, me faire ce que tu veux, tout… Une poupée gonflable !
    — Oh là… une grosse déprime que tu as !
    — Eh ! Quand j’entends mon amie-e s’envoyant en l’air avec mon ami-i, qu’est ce que tu crois ! Et qu’elle s’en va, et qu’elle va se marier, et que mon futur mari, bof ! comme ...
    ... amant…
    
    Je l’entoure d’un bras, fraternel, et l’embrasse sur la joue.
    
    — Allez, viens ! Je vais te border, m’occuper de toi, comme une poupée…
    — Oui, sois doux ! Pour une grande malade, des piqûres, du sirop…
    
    o-o
    
    Le retour en voiture est silencieux. Elle bouge souvent sur son siège, nerveuse, croisant et décroisant ses jambes. J’entrevois la courbe de ses cuisses à travers le tissu de sa jupe longue et ample, tissu qui épouse parfaitement ses formes.
    
    Arrêtés, suite à un petit embouteillage, j’y pose une main qui lui presse doucement le genou.
    
    — Ça va aller Clara… lui dis-je, en essayant de la détendre.
    
    Sa main se pose sur la mienne, la serre.
    
    — Ça me fait du bien, c’est chaud… murmure-t-elle
    
    Puis doucement elle m’attire plus haut, à mi-cuisses. Je sens que dessous ça glisse, le grain des bas… Ah ! comme j’aime cette sensation !
    
    Elle me regarde, l’air las, mais un éclair dans les yeux, une bouche gonflée qui s’ourle.
    
    — C’est bon… chuchote-t-elle, rien que ça.
    
    Nous redémarrons et ma main l’abandonne. Plus loin un nouvel arrêt, et c’est elle qui me reprend, en emprisonnant ma main entre ses jambes, toujours à travers la jupe.
    
    — Oui… comme ça ! chuchote-t-elle à nouveau, je suis bien.
    
    Clara est plus détendue maintenant, et à chaque arrêt elle me reprend la main.
    
    Des pensées m’assaillent. Laure… Clara… Clara qui de toute évidence est en manque d’amour, de tendresse. Et Laure qui me pousse dans ses bras !
    
    Je l’aime bien Clara, mais bon… ...
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