V comme... - Histoires de Sexe

V comme...

... fallait que je te donne envie de coucher avec Estelle. Et comme on s’était quittés dans les termes que l’on sait, j’imaginais que prendre une revanche sur moi en me faisant cocu ne te déplairait pas !
— Oui, tu n’as pas tort, dit François, un peu penaud.
— Je t’ai suffisamment piqué de filles pour savoir quels sont tes goûts en matière de femme ! J’étais sûr qu’Estelle te plairait. D’ailleurs, tu ne trouves pas qu’elle ressemble à Sarah ?
— Si, si. J’avais remarqué, moi aussi…
— Bon, je me suis dit que, vu que tu pouvais voir chez nous comme chez toi, le meilleur moyen de verrouiller ton envie pour elle était de te la montrer à poil. Tu ne trouves pas qu’elle est irrésistible ?
— Tu connais déjà la réponse, il me semble ! ironisa François.
— Oui, c’est vrai ! répondit Laurent en souriant. Donc, pour qu’elle soit nue dans le salon, le meilleur moyen était que l’on y fasse l’amour. C’est ce qu’on a fait le premier jour. Mais c’était un coup que je lançais au hasard, je ne savais pas si tu regardais. D’ailleurs, est-ce que tu nous as vus ce jour-là ?
— Euh… Oui.
— Je n’en étais pas sûr. Or, il fallait que je le sois, pour savoir que mon plan te concernant fonctionnait. J’avais vu tes parents un dimanche, je ne sais pas s’ils te l’ont dit. Je les avais interrogés, ni vu ni connu, sur la voiture que tu possédais. Ils me l’avaient décrite sans même s’en rendre compte. Donc, la deuxième fois, je suis allé vérifier qu’elle était bien garée en bas de chez toi. Elle y ...

... était. Mais tu aurais pu être sorti en ville, au cinéma ou chez des copains. On s’est refait une séance sur le canapé, bien en vue. D’ailleurs, savoir que l’on pouvait être vus m’a excité, je n’ai pas tenu bien longtemps ! Mais je ne savais toujours pas si tu nous avais vus.
— Si, je vous ai vus…
— Oh ! Oui, je sais ! répondit Laurent, l’air triomphant. La suite du plan était que je te présente Estelle, pour que tu tombes sous le charme. Et je comptais bien sur sa ressemblance avec Sarah pour te motiver ! Mais bien sûr, on ne pouvait pas aller sonner chez toi. Il fallait que la rencontre ait l’air fortuite. Et là, j’ai eu de la chance ! On s’est vraiment rencontrés par hasard au supermarché, pile dans le bon timing en plus. Si ce n’avait pas été le cas, je l’aurais provoqué. Ce n’était pas bien compliqué, il aurait suffi de te guetter en bas de chez toi et de te suivre.
— Ça commence à être un peu diabolique, tout ça ! s’exclama François.
— Et ce n’est pas fini, répondit Laurent en riant. Je te disais qu’il fallait que je sois sûr que tu nous avais vus. Quand je t’ai posé la question sur ta présence la veille au soir, tu m’as répondu avoir été chez tes parents. J’ai su que tu mentais, car tu aurais eu besoin de ta voiture. Alors, j’ai compris que le piège du voyeurisme s’était refermé sur toi ! Un voyeur n’est jamais rassasié. Je savais que désormais, tu serais tous les soirs à ta fenêtre.
— Tu t’es bien foutu de moi quand même !
— Et tu t’en plains ? Ça ne t’a pas plu de ...