1. Audrey


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, coupfoudr, amiamour, Auteur: ducfranck, Source: Revebebe

    ... pu à loisir remarquer sa petite poitrine ronde tirer sur le tissu. Les épaules étaient légèrement découvertes laissant apparaître les bretelles noires recouvertes de dentelles de la lingerie fine.
    
    Audrey et ses amis passablement éméchés me parlent durant le repas, mais ma tête est ailleurs. Mes yeux aussi d’ailleurs qui s’accrochent éperdument à rencontrer le regard de Cécile. Je regarde régulièrement dans sa direction, elle fait de même, donc parfois nous nous retrouvons les yeux dans les yeux, petits instants magiques. Le repas est long, trop long, je commence à m’ennuyer des blagues de mes compagnons de table. C’est dur de trouver drôles des gens saouls alors que l’on ne l’est pas soi-même, je me dis que je dois être aussi lourd qu’eux quand ça m’arrive. Enfin Vince se décide à remettre la musique plus forte, à éteindre la lumière et à mettre en route les spots multicolores. Je pars illico reprendre ma place de barman tandis que certains commencent à se trémousser. Le corps de liane arrive quelques minutes après et s’assoit sur un tabouret au bout du bar. Je m’approche pour lui demander ce qu’elle désire et je ne suis pas surpris qu’elle commande un nouveau ti-punch. Je décide de l’accompagner, « un petit verre ne peut faire de mal, me dis-je, en plus je n’ai pas bu de vin à table, enfin juste un petit verre… »
    
    Notre discussion est hachée par les demandes incessantes de boissons diverses et variées que je sers du mieux que je peux. Minuit arrive, Audrey vient ...
    ... m’embrasser goulûment sur la bouche avant de partir à la distribution de bises en chantant. Je reste fidèle à mon poste, et je bise les personnes qui gravitent autour de mon antre. Les bouteilles de champagne sont distribuées, les bouchons sautent, chacun se sert, je n’ai plus d’emploi. Dans la cohue des serpentins et autres langues de belle-mère, il n’y a que Cécile qui n’est pas excitée, toujours assise sur le tabouret. Je prends mon verre, je bois d’un trait l’alcool puissant, et lui demande si elle ne veut pas m’aider à aller chercher des boissons supplémentaires afin d’alimenter le bar.
    
    La demoiselle me suit dans le garage dont la porte jouxte l’entrée du petit bar. La lumière est blafarde mais cela ne m’empêche pas de voir son regard malicieux. Je m’approche d’elle et sans un mot je me colle contre elle pour un long baiser, sensuel mais pas chaste ; charnelle est cette première prise de contact. Elle se laisse faire, appuyée sur une pile de carton, en moins de deux minutes j’ai caressé ses flancs, sa poitrine ferme, ses fesses et même une main indiscrète est venue se poser sur le mont de Vénus.
    
    À aucun moment, elle ne m’a repoussé, se contentant de répondre à mon baiser. Je me rappellerai toujours de l’intensité de ce baiser, l’inoubliable douceur de ses lèvres, de sa langue, lorsque j’y songe parfois je suis nostalgique. Tout s’est passé en douceur même si mes mains ont été très fouineuses, et cela sera, malheureusement, l’unique incartade ce soir-là. À part peut-être ...
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