1. Audrey


    Datte: 06/01/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, coupfoudr, amiamour, Auteur: ducfranck, Source: Revebebe

    ... n’entend le son de sa voix. Vers 15 heures elle vient me voir :
    
    — François, je viens de téléphoner à Gwen et elle est trop malade pour sortir. Je sais que ce n’est pas trop ton style de musique, mais tu ne voudrais pas m’accompagner ce soir ?
    — Ben… OK.
    
    Rien de prévu ce soir, et puis cela lui tient tellement à cœur que je ne peux pas lui refuser. Cela m’a attendri de la voir malheureuse, pourtant je n’ai jamais eu de pensées pour elle. Donc me voilà embarqué. Sitôt lui ai-je dit que j’étais d’accord qu’elle retrouve son enthousiasme, et le moulin à parole est parti. Ce soir je n’ai rien à gérer, mademoiselle s’occupe de tout. Elle va voir le boss pour qu’on puisse quitter le boulot à 17 heures, autant vous dire que tout le monde sait que je passe la soirée avec elle. Ça commence à chambrer sec, mais elle fait fi de tout ça et continue d’organiser la sortie. Comme je suis en moto et que je ne veux pas laisser la sportive italienne dehors la nuit, elle réussit le tour de force de faire accepter à la direction que je puisse la garer dans le hall de la société.
    
    Il est l’heure et j’ai juste le temps d’enfiler mon cuir que nous sommes déjà installés dans le cockpit de la spacieuse 106. Dur de s’installer confortablement dans l’étroit habitacle, l’heure et demie qui va suivre ne s’annonce pas des plus agréable pour mes jambes et mon dos. Le CD dans le poste déverse l’album de l’artiste en boucle et pendant qu’elle me parle je me permets de la dévisager en détail. Absorbée ...
    ... par la conduite, elle ne risque pas de me prendre sur le fait. Je n’avais jamais remarqué la douceur de ses traits, la longueur de ses cils, son visage très charmant. Audrey est pulpeuse, des rondeurs bien placées, pour l’instant je ne peux voir que sa poitrine et ses cuisses, mais je me souviens parfaitement de son fessier joufflu. Mon esprit divague, essaie de deviner ce qu’il y a sous les vêtements, je suis déconnecté de la réalité.
    
    — Eh ! oh ! François tu m’écoutes ?
    — Euhhh ouai, j’suis là.
    — On ne dirait pas, je ne sais pas à quoi tu pensais mais ça serait sympa de me répondre non ? me dit-elle avec un soupçon d’énervement dans la voix.
    — Tu as raison, je ne t’écoutais pas trop.
    — Ça fait plaisir…
    — Tu me disais ?
    — Je te demandais si ça te gêne pas que l’on s’arrête manger avant, car je n’ai pas trop de sous et dans la salle les sandwichs vont être hors de prix.
    
    Le repas vite avalé dans un fast-food américain, nous reprenons la route, la discussion est cordiale, mais je limite mes regards vers ses formes pour éviter d’être démasqué. La voiture garée, une longue file d’attente et enfin nous sommes au milieu de la fosse du Zénith. Entourés d’adolescentes en furie, nous patientons cote à cote jusqu’à entendre les notes discordantes de la première partie. Une chanteuse, Yelle, à oublier très vite, une voix de crécelle sur une musique pseudo-techtonic, des morceaux sur lesquels elle essaie de danser pitoyablement accompagnée de deux musiciens énervés. Et je ne ...
«1234...18»